Aurelle Jego, chargée de mission développement durable au Séquestre (81) Amap du Séquestre J'ai participé à la création de l'Amap du Séquestre, qui fournit légumes et oeufs à sa vingtaine d'adhérents, depuis l'été 2009. Pour la distribution, la municipalité nous a fourni un mobile-home sur la place de la mairie. C'est moins cher que les magasins biologiques que je fréquentais auparavant et plus pratique : c'est sur place ! Sans parler des bienfaits sanitaires et environnementaux... Plusieurs adhérents ont par ailleurs découvert des légumes qu'ils ne connaissaient pas, comme le pâtisson, une sorte de courge blanche en forme de fleur. Thierry Jezequel, responsable commercial du Campanier Paniers biologiques Je ne suis pas « Amapien », mais consommateur régulier depuis cinq ans des paniers biologiques que propose Le Campanier. J'ai une réduction en tant qu'employé, mais, surtout, je goûte ce que je vends ! J'ai découvert de nombreux fruits et légumes depuis que je travaille ici : du kiwaï, l'ancêtre du kiwi, aux topinambours que je connaissais de nom sans en avoir jamais vu, en passant par l'exotique chirimoya, la courge buternutt, pomarine... Julien Labriet, chargé de mission restauration collective et circuits courts à la Fédération nationale de l'agriculture biologique ( Fnab) Amap Paniers du val de Loire Je suis « Amapien » depuis juin 2008, d'abord à Paris et aujourd'hui dans le val de Loire. J'aime l'idée de soutenir l'agriculture paysanne, les petites fermes. Dans mon panier, chaque semaine : des légumes, des fruits et des oeufs. La distribution est toujours un moment convivial et sympathique. J'en ai parfois marre des choux ou des navets, mais cela fait partie du jeu ! J'ai apprécié la plupart des légumes que j'ai découverts grâce à ces paniers. Un m'a cependant paru sans intérêt gustatif : la scorsonère, sorte de tige longue ressemblant aux salsifis. Marc Gerll, écoéducateur à la mairie de Paris Amap des patates douz' J'ai adhéré, il y a quatre ans, à une Amap du XIIe arrondissement de Paris, baptisée Les patates douz'. Ma motivation principale : court-circuiter la grande distribution, privilégier le rapport direct entre producteurs et consommateurs. Quand on rencontre l'agriculteur, qu'il montre une patate encore recouverte de terre, c'est autre chose que l'acheter au supermarché dans un sachet en plastique... J'ai d'ailleurs découvert le concept grâce au maraîcher chez qui j'ai fait mon stage de BTS qui lui-même produisait pour une Amap. Grâce à mon panier hebdomadaire de fruits et légumes, j'ai appris la saisonnalité des produits. Mais il faut avoir de l'imagination et du temps pour les cuisiner différemment à chaque fois et éviter la lassitude. Luc Renou, chargé de mission animation des services des polices de l'eau à la Dreal Picardie Amicale de la Dreal Nous nous sommes lancés début juin, avec des collègues, en créant une Amap informelle au sein de l'Amicale de la Dreal. Nous avons contacté la fédération des Amap de Picardie, qui nous a mis en relation avec un producteur de légumes. Tous les jeudis soirs désormais, chacun remplit son panier dans un garage du parking de la Dreal. Les intérêts d'une Amap sont multiples. Personnellement, c'est surtout de contribuer au maintien d'une agriculture de proximité qui me motive.