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POLITIQUES

Réduire la facture électrique des ordinateurs

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2011
LA RÉDACTION
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Les ordinateurs représentent entre 10 et 50 % de la facture électrique totale d'une entreprise. Les directions informatiques cherchent donc à réduire la consommation du système d'information, notamment des postes de travail. Elles font ainsi d'une pierre deux coups : elles réalisent des économies tout en participant à la démarche de développement durable de l'entreprise. Les économies potentielles sont importantes. Une étude de l'éditeur 1E montre qu'un ordinateur allumé inutilement coûte entre 19 et 30 euros par an. Or, selon l'éditeur Avob, 40 % des utilisateurs n'éteignent pas leur appareil le soir. Et ce sont 26 % des ordinateurs qui restent allumés tout le week-end. Paradoxalement, « les ordinateurs peuvent se mettre en veille automatiquement, mais peu sont paramétrés pour le faire, constate Erwan Bouvier, responsable technique de Blueight, un spécialiste de l'audit énergétique des systèmes d'information. Parfois, le service informatique désactive volontairement ces options pour réaliser des sauvegardes, la nuit, ou réaliser des mises à jour de logiciels et d'anti-virus », ajoute-t-il. Pour répondre à ces contraintes techniques et comportementales, une dizaine d'éditeurs proposent des logiciels qui réduisent la consommation électrique des postes de travail. De NightWatchman, de l'éditeur 1E, à Gimi Green IT, de PCI, en passant par les outils d'Avob, de JouleX et de Verdiem, tous permettent d'appliquer, à distance, une stratégie d'optimisation énergétique à l'ensemble des ordinateurs. Ces logiciels examinent la consommation individuelle et l'usage de chaque poste. Après quelques semaines d'observation, les données consolidées permettent de regrouper les postes de travail par profils de consommation et d'usage. Le service informatique met alors au point des politiques d'optimisation. Certains outils opèrent une simulation pour évaluer précisément les économies réalisables en fonction de différents scénarios : modulation dynamique de la fréquence du processeur, plages horaires d'extinction, renouvellement des postes les plus énergivores, etc. Il ne reste, alors, qu'à déployer les stratégies sur les postes de travail. Techniquement, « le logiciel doit absolument vérifier que l'utilisateur n'est pas en train d'effectuer une tâche ou lui demander s'il est possible d'éteindre l'appareil sans créer d'incident », précise Pierre Choplain, responsable Gimi Green IT de l'éditeur lyonnais PCI. Certains outils proposent des mécanismes d'exception que l'utilisateur peut activer pour ne pas être perturbé dans son activité quotidienne. « Cette notion de gestion des exceptions est primordiale », estime Erwan Bouvier. Tout autant que l'implication des utilisateurs dès le début du projet pour obtenir leur adhésion. La plupart acceptent, par exemple, qu'on éteigne leur poste la nuit s'il est rallumé lorsqu'ils arrivent au bureau. Un service à valeur ajoutée qui permet de faire des économies et de réduire les émissions de CO2. Une entreprise peut réaliser en moyenne « une économie annuelle de 20 à 50 % de la consommation électrique des ordinateurs, soit entre 10 et 60 euros et entre 6 et 30 kg d'équivalents CO2 par poste », estime Magreet Fortuné, fondatrice de Markexpanciel, une entreprise spécialisée dans l'audit et l'optimisation énergétique des parcs informatiques. Après avoir soustrait le coût de la licence, compris entre 10 et 20 euros HT par poste, « le retour sur investissement est généralement compris entre quatre et douze mois » ajoute-t-elle. Dans de très grandes entreprises, les économies atteignent plusieurs millions d'euros et autant de tonnes d'équivalent CO2 par an.
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