Le ministère de l'Agriculture a présenté un Plan de développement durable de l'apiculture de 40 millions d'euros sur trois ans. Celui-ci prévoit un observatoire des résidus de pesticides dans l'alimentation de l'abeille, mais pas, au grand regret de la filière, le retrait des pesticides à base de néonicotinoïdes, désormais clairement incriminés.
Bruxelles a d'ailleurs proposé leur suspension pour deux ans pour le maïs, le colza, le tournesol et le coton. « La France soutiendra la position de la Commission », a toutefois indiqué le ministre.