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Accueil > Actualités > Politiques > « La loi sur la transition énergétique et le plan déchets comme fils conducteurs »
POLITIQUES

« La loi sur la transition énergétique et le plan déchets comme fils conducteurs »

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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RR : Comment ces assises se démarqueront-elles ? Thierry Meunier : La manifestation a été déplacée pour offrir une meilleure accessibilité au public, tout en privilégiant une fois de plus la carte de la décentralisation. Il est temps désormais de se donner un nouveau souffle et de trouver une autre dynamique. L'actualité favorise cette démarche et va permettre de réfléchir ensemble pendant deux jours autour de plusieurs thèmes. La force des assises est de réunir, depuis sa création, des acteurs d'horizons très différents, qu'ils soient des industriels, des collectivités, mais aussi des éco-organismes et des ONG. Il faut valoriser cet atout en concentrant nos échanges sur une ligne directrice. En l'occurrence, cette année, nous avons la chance de pouvoir bâtir nos thématiques autour de la loi sur la transition énergétique et du plan déchets. RR : Quels seront les points forts de cette manifestation ? T. M. : Les assises organisées par la Dreal des Pays de la Loire ont toujours été le portevoix des institutionnels. Nous souhaitons que toutes les parties puissent s'exprimer librement, sans tabou, sur des sujets d'actualité. C'est pourquoi le programme des assises cette année est très bien balisé. Il s'articule autour de trois parcours distincts : le recyclage, les biodéchets et la valorisation énergétique, les territoires. Chaque thème regroupe trois ateliers où interviendront des bureaux d'études, des élus, des producteurs de déchets, des recycleurs, mais aussi des utilisateurs industriels de CSR ou de matières recyclées, des producteurs de biodéchets. Autant de débats qui permettent en effet d'inviter un public élargi par rapport aux éditions précédentes. Nous accorderons, par ailleurs, une place à part entière aux territoires, dont le rôle dans l'économie circulaire, le traitement des déchets – et en particulier les déchets de chantier – est primordial. RR : Pourquoi, selon vous, ces thématiques suscitent-elles toujours des échanges assez vifs ? T. M. : Plusieurs sujets seront abordés avec le plus de clarté possible et donneront lieu à des échanges constructifs pour toutes les parties. Je pense en particulier à la sortie de statut de déchet. Ce thème est loin de faire consensus parmi les professionnels du recyclage. Demandez le programme ! C'est donc le moment d'en discuter clairement avec les pouvoirs publics. Même débat autour des biodéchets et de la valorisation énergétique où le pragmatisme doit primer sur les discours théoriques et passionnés. Nous parlerons sans tabou des UIOM, en quête aujourd'hui d'une efficience dans les réseaux de chaleur. Les ONG, comme FNE ou Zero Waste France, seront représentées et ce sera l'occasion pour elles d'échanger simplement avec les élus et les industriels sur ces questions. Nous nous position-nons comme le colloque de référence en ce qui concerne le plan déchets. Il s'agit d'un débat de société qui fait partie de l'économie circulaire. Or celle-ci est encore souvent interprétée selon les envies de chacun. Il faut arrêter de dire qu'en exportant des déchets à l'autre bout du monde en vue de leur recyclage, on promeut l'économie circulaire. Cette économie doit surtout se jouer au sein d'une dynamique locale, et c'est ce que les Assises souhaitent mettre en avant avec la thématique portant sur les territoires. RR : Pensez-vous que les choses avancent assez vite ? T. M. : En tant que coprésident du Cosei « valorisation industrielle des déchets », je me rends compte que la situation est compliquée, car on a trop tendance en France à légiférer avant de savoir si sur le terrain il est possible d'atteindre les objectifs fixés et sans se soucier des impacts socioéconomiques. Le recyclage répond à la loi du marché ; lorsqu'on impose une extension de consigne de tri, on complique le secteur car on ne sait pas à quels coûts seront traitées les matières, com-ment, et quelles seront leurs applications industrielles. Une autre ambivalence porte sur la filière des CSR. Aujourd'hui, seuls les cimentiers s'y intéressent parce qu'on les paye pour les accueillir, même si la qualité n'est toujours pas au rendez-vous. Enfin si l'on veut faire de l'économie circulaire un vrai moteur pour l'environnement et notre industrie, nous devons repenser nos territoires et leur accorder plus d'importance. Les assises illustreront cette volonté. n
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