Quatre ans après avoir lancé son plan d’actions en faveur du développement durable (DD), le port de La Rochelle en dresse un bilan positif. La démarche aurait même infusé auprès des entreprises. De quoi motiver l'autorité portuaire pour aller plus loin. Avec les opérateurs membres de son Union Maritime, principale organisation et syndicat professionnel, doté depuis peu d'une commission DD, ce port vient de lancer une nouvelle charte à l'armature et aux lignes directrices inspirées de la norme ISO 26000.
Conditions de travail, bonnes pratiques des affaires, dialogue avec les parties prenantes (dont les associations), gouvernance et actions environnementales prioritaires à mettre en œuvre : elle comporte une cinquantaine de points. L'objectif assigné aux entreprises volontaires est de réaliser au moins vingt de ces actions. Le but est donc bien de guider ces organisations actives dans l'enceinte portuaire, de les aider à mieux cerner leurs impacts, les actions à mettre en œuvre, tout en appréhendant le périmètre de leur responsabilité. En termes d'environnement, une démarche d’écologie industrielle portuaire va être initiée. Pour l'heure, six entreprises soutiennent cette charte : Atlantic Refit Center (refit de yachts), Bolloré Logistique Portuaire (manutentionnaire), Fast (manutentionnaire), Orsima (filière vracs industriels), Société du Dépôt de La Pallice (SDLP – filière pétrolière) et Sica Atlantique (filière céréalière).MBLe site du Grand Port maritime de La Rochelle