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POLITIQUES

Ségolène Royal et Emmanuel Macron portent la french green tech

PUBLIÉ LE 9 FÉVRIER 2016
LA RÉDACTION
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Un petit voyage à Las Vegas et la mariage entre révolution numérique et révolution énergétique est scellé ! De retour des Etats-Unis, les ministres de l'Ecologie et des Finances veulent stimuler la « green tech ». Premier bébé : le lancement d'un appel à projets sur les nouveaux services et nouveaux objets connectés. Ségolène Royal a ainsi identifié huit secteurs clés (économies d'énergie, énergies renouvelables, bâtiment, transport, risques, , économie circulaire, santé et biodiversité) sur lesquels des équipements ou des applications doivent permettre de stimuler la transition énergétique. Un incubateur de start-up Ainsi la ministre a cité une application favorisant l'autoconsommation et l'effacement chez les particuliers, le carnet numérique de suivi et d'entretien des bâtiments, un système participatif d'alerte en cas de catastrophe naturelle ou un répertoire numérique des compositions de produits en vue de faciliter leur recyclage. Le deuxième bébé est la création d'un incubateur Green tech qui pourra accueillir jusqu'à 50 jeunes pousses. « Elles pourront bénéficier d'un fonds de pré-amorçage jusqu'à 150 000 euros. Et parmi elles, les cinq projets les plus prometteurs pourront être soutenus jusqu'à 500 000 euros », précise Ségolène Royal. Troisième faire-part, le lancement d'un concours de création de start-up ouvert aux élèves d'écoles du ministère et à ses agents avec une clôture des candidatures fixée au 4 avril. Le virage de l'ouverture des donnéesEnfin, les deux ministres ont vanté les bénéfices de l'ouverture des données, déjà effective sur les transports. « L'ouverture des données est essentielle pour nourrir l'innovation », affirme Emmanuel Macron qui se réjouit de l'écosystème mis en place pour attirer les talents. D'ores et déjà, Ségolène Royal annoncé une série de hackathons pour identifier les services au public qui peuvent être améliorés par l'utilisation du numérique dans les domaines de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Elle a confié à Laurence Monnoyer-Smith, commissaire générale au développement durable, le rôle de superviseur des 10 millions de données du ministère. Le ministre des Finances a également insisté sur le rôle du financement privé, en particulier des grands groupes comme Engie dont le PDG Gérard Mestrallet était aussi du voyage aux Etats-Unis. Le groupe soutient des jeunes pousses à travers son fonds d'investissement interne doté de 100 millions d'euros et ne compte pas s'arrêter là. « Nous allons monter un deuxième fonds doté de 1 à 2 milliards d'euros destiné à investir sur les smartgrids et les technologies vertes », annonce Gérard Mestrallet. Le PDG d'Engie qui est aussi Président de Paris Europlace  projette la création d'un fonds de 10 milliards d'euros sur la place de Paris pour financer la transition énergétique, « une alternative à la taxe sur les transactions financières », lance-t-il.
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