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Accueil > Actualités > Politiques > L'embellie du commerce équitable se confirme
POLITIQUES

L'embellie du commerce équitable se confirme

PUBLIÉ LE 13 MAI 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Du nouveau pour la Quinzaine du commerce équitable : plus participatif qu'auparavant ce temps fort annuel déroule plus de 500 événements et s'est appuyé sur une communauté d'acteurs active sur les réseaux sociaux pour les relayer localement. Un état des lieux du secteur vient d'être dévoilé. Marché en pleine croissance, ses ventes ont bondi de 72 % sur 2012-2015. Dominent les produits alimentaires, suivi par le textile et la cosmétique équitables. « La convergence avec le bio est de plus en plus nette », observe Julie Stoll, déléguée générale de la Plate-forme pour le commerce équitable qui porte l'événement. Ces produits sont d'ailleurs distribués dans les boutiques bio mais encore plus en moyenne et grande surface. La marge de progression reste importante. Des voisins européens font bien mieux : les ventes sont six fois plus élevées en Suisse, cinq fois en Irlande, trois fois en Suède et en Angleterre, etc. « Chez Max Havelaar France, nous sommes satisfaits des derniers chiffres, les produits que nous labellisons Fairtrade sont de plus en plus nombreux, comptent plus de 3 000 références dont la vente bénéficie à quelque 400 organisations de producteurs », souligne Dominique Royet, directrice générale de l’association.« Le commerce équitable a trouvé son modèle économique », rebondit Jean-Pierre Blanc, directeur général de Malongo. Le café équitable se porte bien malgré de récentes pertes de production provoquées par la rouille des feuilles. « L'adaptation au changement climatique est aussi un enjeu », ajoute cet atypique patron, qui dit travailler au feeling et développe de nouvelles filières plus en fonction des rencontres que du chiffre d'affaires attendu. Il n'empêche : le CA est au rendez-vous (100 millions d'euros) et, avec 400 employés, la petite entreprise toujours implantée dans l'arrière-pays niçois est devenue grande. L'une des dernières « rencontres » en date : au nord-est du Burundi, où Malongo soutient la production d'un arabica cultivé par de petits producteurs membres d'une coopérative. L'entreprise travaille ainsi avec une dizaine de coopératives dans le monde et achète 7 500 tonnes de café par an. « Dont la moitié produite en bio », conclut Jean-Pierre Blanc. A Veracruz (Mexique), un travail est engagé pour améliorer les rendements des exploitations et « rendre le bio plus intensif ». Morgan Boëdec
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