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POLITIQUES

Les risques environnementaux à la première place des risques globaux pour 2018

PUBLIÉ LE 19 JANVIER 2018
EVA GOMEZ
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Les risques environnementaux à la première place des risques globaux pour 2018
Ce mercredi 17 janvier, le World Economic Forum a publié son rapport annuel sur l’évaluation par un millier d’experts, des risques globaux pour 2018. Une majorité d’entre eux prédit une intensification des risques. En première place : les conditions météorologiques extrêmes.

Une fois de plus, le risque environnemental est en première place des risques mondiaux globaux, d’après le rapport annuel du World Economic Forum (WEF) publié ce mercredi 17 janvier. « Ce rapport – qui partage en janvier chaque année, les perspectives des experts mondiaux et des décideurs à propos des risques auxquels le monde fait face – estime que nous luttons pour suivre le rythme accéléré du changement. Il souligne que nous poussons les systèmes à leurs limites dans de nombreux domaines, allant des taux préoccupants d’extinction croissante de la biodiversité, à la possibilité de nouvelles guerres », explique le WEF dans un communiqué. Ainsi, sur 1.000 experts interrogés, 59% prédisent une intensification des risques en 2018, quand seuls 7% pensent qu’ils vont décliner.

Parmi 30 risques globaux – économiques, sociétaux, géopolitiques, etc. - les cinq types de risques environnementaux, à savoir, les conditions météorologiques extrêmes, la perte de biodiversité et l’effondrement des écosystèmes, les catastrophes naturelles, les désastres environnementaux causés par l’homme et l’échec de l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, apparaissent tous comme supérieurs à la moyenne. Les conditions météorologiques extrêmes ont été classées comme risque le plus proéminent d’entre eux, et arrive même en tête des 30 risques globaux en termes de probabilité (et en deuxième place au niveau des impacts). Viennent ensuite les catastrophes naturelles, puis l’échec dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, qui figurent parmi les cinq premiers risques classés par les experts. Les catastrophes environnementales liées aux activités humaines ainsi que la perte de biodiversité et l’effondrement des écosystèmes, viennent ensuite, et figurent dans le top 10 du classement des 30 risques globaux. « Les risques environnementaux n’ont cessé de gagner en importance depuis le premier rapport du WEF sur les risques mondiaux il y a 13 ans, et cette tendance se poursuit », peut-on lire dans ce rapport.

« Trop peu, trop tard »

Alison Martin, chef du groupe Risques du groupe d’assurance de Zurich, souligne que « les événements météorologiques extrêmes ont été classés encore une fois comme le risque global numéro un par la probabilité et l’impact. Les risques environnementaux, associés à une vulnérabilité croissante à d’autres risques, menacent maintenant sérieusement la fondation de la plupart des sociétés. Malheureusement nous observons actuellement une réponse "trop peu, trop tard" de la part des gouvernements et des organisations face au changement climatique ». Elle estime néanmoins qu’il « n’est pas encore trop tard pour construire un avenir plus résilient, mais nous devons agir avec un sentiment d’urgence plus fort afin d’éviter l’effondrement potentiel du système global ».

Outre les risques environnementaux, les risques d’augmentation de confrontations politiques ou économiques entre grandes puissances, et d’augmentation des conflits et interventions militaires préoccupent les experts interrogés. Dans son communiqué, le WEF estime que « les perspectives économiques actuellement favorables donnent aux dirigeants mondiaux une occasion de s’attaquer aux faiblesses systémiques qui affectent les sociétés, les économies, les relations internationales et l’environnement ».
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