Emmanuel Macron et Elisabeth Borne accordent leur confiance à Christophe Bechu pour diriger le ministère aux nombreux enjeux de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Après sa défaite aux élections législatives dans l’Essonne par le candidat de la Nupes Jérôme Guedj, Amélie de Montchalin a passé le pouvoir au nouveau ministre Christophe Bechu, ce lundi 04 juillet, en présence de Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports ; Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement ; Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie ; Dominique Faure, secrétaire d’État chargée de la Ruralité.
[#THREAD] Sur la proposition de la Première ministre @Elisabeth_Borne, le président de la République a nommé : @ChristopheBechu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. #Remaniement pic.twitter.com/TZthPlkKVQ
— Ministères Écologie Énergie Territoires (@Ecologie_Gouv) July 4, 2022
Issu du parti Les Républicains qu’il quitte en 2017, et proche d’Édouard Philippe (Horizons), Christophe Béchu obtient l’un des postes clés dans le nouveau gouvernement dirigé par la Première ministre, Élisabeth Borne. Lors du remaniement de mai dernier, ce dernier avait fait son entrée dans le gouvernement en tant que ministre délégué aux collectivités locales. « La tâche est immense, je m’engage à déployer toute mon énergie pour mettre en œuvre une politique écologique concrète et adaptée aux territoires. L’écologie du quotidien doit irriguer tous les secteurs, toutes les politiques publiques. Notre cap est clair, nous serons au rendez-vous », commente Christophe Bechu sur le réseau social Twitter.
Diplômé de Sciences-Po Paris, après un début de carrière politique en tant que conseiller municipal de la commune d’Avrillé (Maine-et-Loire), il devient en 2004 président de conseil départemental de France. En 2014, il arrache aux socialistes la mairie d’Angers, commune dans laquelle il a été réélu maire en 2020 avec le soutien de LREM.
Un « maigre » bagage écologiste ?
Celui qui a été nommé par le président Emmanuel Macron président de l’Agence de financement des infrastructures de France (AFITF) en 2018 et qui se vante d’avoir fait de sa ville « la smart city la plus aboutie en France », en y favorisant les mobilités douces, se heurte déjà aux critiques.
C’est notamment sur le plan environnemental et écologiste que Christophe Bechu est attaqué. La députée EELV du mouvement Nupes, Sandrine Rousseau, n’a pas manqué de le faire savoir sur Twitter. « Une chose est déjà certaine : jamais croisé ChristopheBechu sur la moindre lutte écologiste », déclare-t-elle.
Une chose est déjà certaine : jamais croisé @ChristopheBechu sur la moindre lutte écologiste.
— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) July 4, 2022
Remarque partagée par le directeur général de Greenpeace qui n’aurait pas « souvenir d’un engagement particulier de Christophe Bechu sur l’écologie ».
Je n’ai pas souvenir d’un engagement particulier de @ChristopheBechu sur l’écologie 🤔On jugera sur les actes.
— J-F Julliard (@jfjulliard) July 4, 2022
Il est quand même le 6e ministre en charge de l’écologie en 5 ans. C’est bien trop pour un ministère qui a besoin de constance et d’une forte détermination https://t.co/vDIK22FTLB