Patrick Pélata assure désormais la présidence de l'Académie des technologies. / Crédit : Académie des technologies
L’Académie des technologies a annoncé le 11 janvier un nouveau trio à sa tête : Patrick Pélata, Manoelle Lepoutre-Saint-M’leux et Paul Friedel.
La présidence de l’Académie des technologies est désormais assurée par Patrick Pélata, qui succède à Denis Ranque. Il sera désormais secondé par Manoelle Lepoutre, élue vice-présidente, et Paul Friedel, réélu délégué général.
Patrick Pélata,68 ans, adébuté sa carrière comme chercheur au laboratoire Techniques et Société de l’École des Ponts avant de rejoindre Renault à Flins en production en 1984. DGA en 1999 au Japon de Nissan pour participer à son redressement, il est revenu en France en 2005 et a été nommé directeur général délégué aux opérations en 2008. Il quitte Renault et l’Alliance Renault-Nissan en 2012 à la suite de l’affaire des faux espions et est devenu Chief Automobile Officer de Salesforce (cloud computing) à San Francisco en 2012. Il a fondé Meta Strategy Consulting mi-2015 sur la transformation des mobilités. Depuis cette période, il a effectué plusieurs missions pour le compte des pouvoirs publics sur les questions des transports et de l’automobile.
Manoelle Lepoutre-Saint-M’leux a quant à elle plus de 40 ans de parcours international dans le groupe TotalEnergies. Elle a commencé sa carrière dans la R&D et la recherche pétrolière en France puis aux Pays-Bas, en Norvège et aux USA. En 2004 elle a dirigé la R&D de l’exploration-production. Elle a occupé ensuite des fonctions de dirigeante au niveau corporate (directions développement durable, RH Dirigeants et talents, RSE et engagement). Manoelle Lepoutre fut notamment membre du conseil d’administration de l’Ifremer, et membre de plusieurs commissions ou conseils scientifiques (INERIS , BRGM…).
Paul Friedel a mené de 1979 à 2002 dans les laboratoires de recherche groupe Philipps, une carrière internationale sur les semi-conducteurs, la compression d’image et l’imagerie médicale. En 2002, il a rejoint le groupe Diebold (automates de paiement) au poste de vice-président avant de rejoindre en 2004, un cabinet britannique de conseil pour travailler sur l’autosurveillance des maladies chroniques. De retour en France en 2005 chez France Telecom R&D, il a été nommé directeur de la recherche et de la stratégie. De 2010 à 2016, il a dirigé l’école d’ingénieurs Télécom Bretagne et a continué d’exercer son mandat jusqu’en 2022 lorsque celle-ci est devenue l’Institut Mines Telecom Atlantique.