Protocoles de Montréal, de Rio, de Kyoto ; conventions « des douze salopards », Cites, Ramsar, de Londres, Bonn, Bâle, Stockholm, Vienne... On recense presque 200 accords internationaux relatifs à l'environnement. La nécessité de les regrouper en une instance pérenne, avec délégués permanents, n'a jamais été aussi pressante, témoin l'Appel de Paris, lancé en ce sens par Jacques Chirac le 3 février dernier. L'Organisation des Nations unies pour l'environnement, projet lancé en 1992, devrait améliorer la gouvernance mondiale, arbitrer les conflits voire sanctionner les États éco-irresponsables. Contrairement au Pnue, elle serait pourvue d'un budget et d'une souveraineté suffisants pour tenir tête à d'autres instances comme l'OMC. 52 pays se sont déjà déclarés « amis de l'Onue », mais on notera les absents : États-Unis, Chine, Inde, Australie... L'Onue risque encore d'attendre, car aucune échéance n'est fixée. Même son nom reste à définir : Onue ou OME ?