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POLLUTIONS

Une chaux à retardement

PUBLIÉ LE 1er MARS 2008
LA RÉDACTION
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Bien qu'utilisé couramment pour stabiliser le pH, minéraliser et assainir les boues, le chaulage n'est pas totalement satisfaisant. Avec la solution Codecal, Carmeuse répond aux besoins du marché de l'eau en proposant une chaux active à réactivité retardée, utilisable avant déshydratation, y compris en centrifugeuse. En filtre-presse, elle remplace le lait de chaux (chaux éteinte) et, dans tous les cas, assure une fonction de montée contrôlée du pH (inférieur à 11), la minéralisation et la floculation mais sans déclencher la réaction exothermique d'hydratation. Sa structure poudreuse et sa granulométrie plus élevée que la chaux éteinte garantissent une bonne aération des boues et facilitent leur déshydratation : le rendement de filtration est amélioré et on gagne quelques points de siccité sur le produit sortant. L'effet d'hydratation avec montée en température s'effectue en différé sur le volume déshydraté. Il s'opère sans avoir à malaxer les boues, comme c'est généralement le cas quand on introduit de la chaux vive après déshydratation (post-chaulage). « On évite ainsi toute déstructuration des boues qui se tiennent alors mieux en tas (talutage à 45°) », explique-t-on chez Carmeuse. Et l'hygiénisation est garantie sur tout le volume du fait d'une parfaite homogénéité du mélange réalisé sur la phase liquide des boues. L'utilisation de la chaux Codecal réduit in fine le tonnage de boues produites (d'environ 20 %), tout en les rendant plus facilement valorisables en épandage. Les consommations de réactifs (chaux et polymères) sont plus basses, le rendement de la filtration amélioré, les coûts d'entretien des équipements réduits (par absence de post-chaulage). Enfin, la suppression de la réaction exothermique immédiate minimise les risques pour les opérateurs ainsi que les émissions de poussière.
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