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POLLUTIONS

SME : allez-y brique par brique

PUBLIÉ LE 1er MAI 2008
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
En dépit du besoin d'aide que manifestent les entreprises pour construire leur SME (système de management environnemental) ou pour le piloter au quotidien, la demande d'outils informatiques n'a pas connu l'expansion attendue, du moins pour les progiciels intégrant toute la démarche. Ainsi Stratocom fondait beaucoup d'espoir en 2005 sur son offre conviviale, aujourd'hui abandonnée, permettant au responsable QSE de formaliser et gérer son système, les procédures, les documents, les plans d'action, les indicateurs, la réglementation. Idem chez Siriatech, dont le P-DG, Christian Kelma, concentre aujourd'hui son activité sur la simulation et la cartographie. TDC Environnement semble tenir bon, mais sans doute grâce à ses autres développements (notamment en sécurité). « Pour la construction du SME, traitements de texte et tableurs semblent suffire tant ils ont la cote », reconnaît un expert. Ce phénomène s'expliquerait par un manque certain de maturité. « Les responsables environnement n'ont pas la culture des systèmes d'information », estime Bernard Fort, chez Tennaxia. Et les dirigeants ne reconnaissent sans doute pas non plus ce besoin quand il est exprimé, alors qu'il paraît légitime dans la finance ou la conception. « Nos principaux clients en environnement nous achetaient déjà d'autres solutions », constate Thierry Beaujon, de TDC Environnement. « Mais cela ne va pas durer », pressent Bernard Fort. Car même si aucun outil ne remplace l'accompagnement humain, les traitements de texte et les tableurs ont leurs limites, notamment quand la volonté de partager l'information et de créer une dynamique dans l'entreprise existe. Pour débuter, l'une des options est de choisir une approche par briques méthodologiques. Une aide bienvenue pour l'état des lieux -e premier pas du SME est celui de l'analyse environnementale, et la vedette incontestée des outils est le PEE, le Plan entreprise environnement de l'Ademe. Considéré par tous comme « très opérationnel », parce qu'il guide pas à pas l'utilisateur dans l'analyse, il a fait l'objet d'une quinzaine de déclinaisons sectorielles. Recy-Consult, qui anime le site Recy-net, en a tiré un outil d'autodiagnostic environnemental. « Les outils d'analyse environnementale doivent donner les moyens à l'entreprise d'évaluer rapidement ses impacts et d'éviter les tâtonnements », revendique un consultant de Peri G, la structure qui anime le réseau d'agriculteurs Terr'Avenir. Ce groupement a donc développé un outil qui permet, en une demi-journée, d'identifier les différents facteurs et de les hiérarchiser. « Les outils génériques fonctionnaient par milieux (eau, énergie, biodiversité...). Cela ne parlait pas aux agriculteurs. Nous avons opté pour une approche métier, par activité (fertilisation par exemple) », poursuit Peri G. L'objectif était aussi d'avoir les moyens de refaire l'analyse environnementale chaque année, ce qui est en général exclu avec les outils traditionnels. En effet, elle sert non seulement à la construction du système, mais aussi à sa gestion et au reporting. C'est d'ailleurs dans cet esprit que travaille Convis, une société de conseil qui développe des outils informatiques pour accompagner ses clients. « Le logiciel d'aide à l'analyse environnementale restitue des informations aux personnels qui y ont contribué, ce qui a pour effet de motiver les équipes pour les actions futures », souligne Jean-Christophe Binetti, chez Convis. Chez TDC Environnement, on insiste sur le fait que l'analyse doit s'effectuer avec un regard sur la maîtrise des risques. Cette entreprise préconise un bilan en fonctionnement normal de l'activité et en fonctionnement dégradé (accident). Ce double regard oriente le plan d'action, hiérarchise les priorités différemment et alimente un système de suivi et d'alertes plus proche de la réalité des risques. Autre étape incontournable, l'analyse réglementaire. Comme l'explique Marc Mougenot, à la Fédération de la plasturgie, « même si certains s'en défendent, la conformité réglementaire est et doit être le premier objectif environnemental ». De ce fait, et compte tenu de la complexité des textes et de leur nombre, les outils qui facilitent ce bilan sont les premiers à acquérir. « C'est la porte d'entrée pour l'ensemble des outils », confirme le directeur de Tennaxia. On trouve ainsi de nombreuses offres de services pour pratiquer son auto-évaluation réglementaire initiale et, par la suite, le suivi opérationnel. Méthodes : le succès des « classiques » Reste à tirer profit de ces bilans pour formaliser son système de management. Et c'est souvent là que les outils informatiques peinent à pénétrer le marché. Pour certains experts, cela tient au fait que les entreprises ont déjà un système qualité, sur lequel elles s'appuient pour construire celui de l'environnement. D'autres y croient encore. Tennaxia, par exemple, veut enrichir son offre d'une brique « système de management ». Mais, en attendant de voir fleurir ces outils d'aide, les entreprises reviennent aux classiques. Ce qui marche, c'est l'accompagnement pas à pas. Recy-net propose ainsi un module d'E-formation, avec 500 écrans concrets présentant les référentiels, des études de cas, des exercices pratiques, des bibliothèques d'indicateurs. « Ce n'est pas seulement un décryptage de la norme Iso 14001, c'est aussi un outil qui permet de commencer à agir dans son entreprise en s'appuyant sur d'autres outils déjà utilisés sur le site, tels que l'aide à l'analyse environnementale, la veille réglementaire ou l'offre documentaire », souligne Pierre Melquiot, chez Recy-net. On retrouve ici l'esprit du Plan environnement entreprise, ou ce qu'on appelle désormais le SME par étapes (norme Afnor).
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