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POLLUTIONS

Mieux identifier le bio

PUBLIÉ LE 1er MAI 2008
LA RÉDACTION
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Avec l'essor des aliments bio croissent aussi les risques de fraude. On peut d'ores et déjà détecter la présence de pesticides ou d'OGM, mais comment vérifier si le légume a bien poussé sans engrais, ou avec des engrais naturels non issus de produits pétroliers ? Des chercheurs espagnols viennent de montrer que la méthode dite de séparation isotopique pouvait déterminer si un des aliments a reçu des engrais chimiques. Le principe est le même que pour la datation d'objets à l'aide du carbone-14 en archéologie. Certains atomes existent sous plusieurs formes (on parle d'isotopes). C'est le cas de l'azote, un des atomes présents dans les produits organiques, qui existe sous forme d'azote-14 et d'azote-15. Or, le taux d'azote-15 est plus élevé dans les engrais naturels, provenant de sous-produits animaux, que dans les engrais synthétiques. Cette différence se retrouve dans la plante qui reçoit cet engrais. Les chercheurs espagnols ont mesuré les concentrations d'azote-14 et d'azote-15 dans plusieurs plants de poivrons élevés sous serre. Certains recevaient de l'engrais de synthèse, d'autres de l'engrais issu des déjections de moutons, de poulets ou de chevaux. Les scientifiques montrent que l'utilisation d'engrais de synthèse réduit significativement la quantité d'azote-15 par rapport à l'azote-14, surtout dans les feuilles les plus anciennes et dans les fruits. « Nous détectons ainsi l'usage d'engrais synthétiques, par rapport aux engrais naturels ou à l'absence d'engrais, indique Francisco del Amor, responsable de ces recherches. Mais avant d'utiliser cette technique de manière officielle, nous devons mener des expériences sur d'autres cultures et avec d'autres engrais. » Reste que l'analyse isotopique est une mesure complexe, que seulement certains laboratoires spécialisés peuvent réaliser.
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