Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Pollutions > La Grande-Motte réveille ses herbiers
POLLUTIONS

La Grande-Motte réveille ses herbiers

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2013
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Génie végétal et compensation écologique ne sont pas réservés à la terre ferme. En cette fin de printemps, SM2 Solutions marines continue de préparer son projet pilote de restauration des herbiers de Méditerranée au large de la Grande-Motte (34). « Nous récoltons actuellement de nou­ velles graines en mer pour les stocker ou les faire germer et venons d'immerger les supports sur lesquels ces plantes aqua­ tiques menacées seront réim­ plantées. En décembre 2013, au mieux. Avril 2014, au pire », précise Sven-Michel Lourié, gérant de la jeune pousse. Ce projet de 490 000 euros baptisé Graine de mer est financé à 80 % par l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse, dans le cadre d'un appel à projets lancés avec le pôle de compétitivité Mer Paca, et à 20 % par la Grande-Motte. « La ville est fière d'ac­ cueillir cette première natio­ nale », s'e nor gueillit le maire, Stephan Rossignol, qui y a associé les établissements scolaires de la station balnéaire. Graine de mer poursuit deux objectifs principaux : la constitution d'une banque de semences végétales en partenariat avec l'Italie, le Portugal, l'Algérie et l' Espagne et la réimplantation de 4 000 plantules dans l'étang du Ponant et trois sites de la zone Natura 2000 des Posidonies de la côte palavasienne. « Le programme concerne quatre espèces de phanérogames, dont une endémique : la posidonie. Nous récoltons des graines en mer ainsi que des rhizomes arrachés par les tempêtes ou retrouvés dans la laisse de mer sur la plage. Nous faisons ensuite germer les premières et repousser les seconds dans la pépinière ex-situ de notre labo­ ratoire », décrit le gérant. Dans quelques mois, les plantules seront regroupées dans des poches et transplantées, avec l'aide d'un club de plongée local, sur des supports textiles anti-affouillement. Ces tapis en polypropylène, qui viennent d'être immergés, freinent le courant grâce à la constitution progressive d'un dôme sableux réduisant ainsi les risques d'arrachement des boutures, très fragiles. « Nous en sommes au stade de la R & D. Notre objectif est de créer une filière de restau­ ration écologique pour no tam­ ment faire de la compensa­ tion : si un plaisancier arrache un herbier de posidonie ou même pour un projet d'ex­ tension portuaire », anti cipe Sven-Michel Lourié. À l'i mage finalement des banques de compensation a mé ricaines ou de la « Réserve d'actifs naturels » de CDC Biodiversité dans la Crau. Mais pour cela, la création d'une pépinière à plus grande échelle en milieu naturel (in situ), une saline par exemple, est nécessaire. C'est notamment l'objet de la deuxième phase du projet pour lequel SM2 Solutions marines cherche un mécène. 
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Quelle serait l’efficacité d’une taxe carbone sur le transport maritime ?
Quelle serait l’efficacité d’une taxe carbone sur le transport maritime ?
Séché Environnement exporte son expertise au Chili
Séché Environnement exporte son expertise au Chili
Tribune | « L’Eco-Score n’est pas mort  »
Tribune | « L’Eco-Score n’est pas mort »
Tout savoir sur : le droit minier
Tout savoir sur : le droit minier
Tous les articles Pollutions
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS