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POLLUTIONS

De l'ambition SVP !

PUBLIÉ LE 1er AVRIL 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Les pics de pollution qu'a connus la France ces dernières semaines ont suscité de nombreux débats tant sur la pertinence des décisions prises que sur la réalité d'une volonté politique d'agir enfin durablement sur la qualité de l'air. Stationnement résidentiel et transports publics gratuits, réduction des vitesses de circulation autorisées ont été très vite annoncés. Sans risque de mécontentement, bien au contraire ! À ces mesures cosmétiques aux effets insignifiants, s'est ajoutée fi nalement à Paris et sa petite couronne et pour une seule journée, la circulation alternée. Avec comme en 1997, unique précédent, une baisse spectaculaire du trafic routier qui devait être suivie mécaniquement d'une chute des concentrations en particules et autres polluants. Mais peut-on se contenter de ne réagir qu'aux seuils d'alertes sans travailler sur le long terme et sans attendre d'être aiguillon né par des condamnations européennes pour non-respect des directives ? Car la mauvaise qualité de l'air a des conséquences sanitaires alarmantes indiscutables. On lui impute 42 000 morts en France chaque année, à mettre en rapport avec les 3 250 tués sur la route en 2013 ou encore les 70 000 morts directement liés au tabac. En fait, la pollution de l'air comme le bruit, voire certaines substances chimiques comme les perturbateurs endocriniens, tuent à petit feu et ne sont pas perçus comme des scandales sanitaires. Pourquoi alors prendre le risque de décisions radicales dont les effets bénéfiques, longs à mesurer au regard de la durée des mandats électoraux, ne seront pas portés au crédit d'un gouvernement courageux mais suicidaire ? Et cette vision court-termiste touche tous les élus à tous les niveaux, locaux ou nationaux. Ainsi sur l'air, au-delà des mesures nationales sur l'automobile, fiscalité du gazole et prime au renouvellement du parc, les élus locaux ont aussi une bonne part de responsabilité à travers leurs compétences sur l'habitat et les transports. Sur le bruit, leur incapacité à dresser des cartes et des plans de prévention du bruit impose à l'État, sous la menace européenne, d'adopter la manière forte. Entre pressions des lobbies et échéances électorales, qu'il est difficile d'être ambitieux et efficace…
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