Soutenu par l'Agence nationale de la recherche (ANR), via le programme Ecotech (Production durable et technologies de l'environnement), le projet LOAC vient de trouver un aboutissement concret en prenant place dans le ballon de mesure de la pollution atmosphérique ou Observatoire atmosphérique Generali. Ce compteur-granulomètre d’aérosols atmosphériques miniature est en effet dédié aux opérations sous divers types de ballons : captifs, ballons sondes, ballons dérivants, ballons stratosphériques... Dénommé LOAC, pour Light Optical Aerosol Counter, il fournit un indice de nature des particules dominantes par classe de taille, incluant le carbone-suie. Et complète donc les mesures de particules réalisées par les stations au sol. « Il se focalise sur les particules fines et les comptabilise en un seul lieu, de 0 à 300 mètres de hauteur », indique dans un communiqué la municipalité. Après 18 mois de mesure, les résultats confirment les analyses précédemment menées par Airparif. A savoir que lors des pics de pollution de décembre et mars dernier, les contributions étaient essentiellement locales : trafic routier et chauffage au bois.  MBLe fonctionnement du Ballon de Paris