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Accueil > Actualités > Pollutions > Évaluer avant l'accident l'impact environnemental
POLLUTIONS

Évaluer avant l'accident l'impact environnemental

PUBLIÉ LE 1er JUILLET 2015
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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L'Ineris met à disposition des industriels une méthodologie pour évaluer a priori la gravité des impacts environnementaux d'un accident sur leur site. Celle-ci répond d'abord aux statistiques. Selon le Barpi, 30 % des accidents industriels portent atteinte à l'environnement, à l'image de ceux de la raffinerie de Donges ou de la plaine de La Crau. L'outil comble ensuite un vide puisque rien existe aujourd'hui pour aider les exploitants à intégrer l'atteinte à l'environnement dans leur démarche de prévention des risques. « Les outils disponibles sont centrés sur les enjeux humains, en particulier la santé et la sécurité publiques », explique Christophe Duval, de l'Ineris. L'objectif est de donner un niveau de gravité environnementale à des scénarios d'accidents permettant alors à l'exploitant de hiérarchiser les priorités de sa stratégie de réduction des risques. La première étape a pour but d'identifier les scénarios envisageables avec, pour chacun d'eux, la liste des substances concernées selon leur classe de danger, les éléments déclencheurs, les modes de transfert des substances et les cibles suscep-tibles être affectées. La seconde consiste à associer à chaque scénario un score de gravité allant de 0 à 5. La méthode fournit des critères pour coter la dangerosité des substances et l'importance environnementale des cibles. Pour chaque scénario, on obtient deux scores, un pour l'atteinte aux écosystèmes, l'autre pour la dégradation des ressources naturelles. Cette analyse ne requiert que des informations facilement accessibles et ne nécessite pas d'exercice de simulation numérique. « Cet outil est d'utilisation volontaire et a vocation à s'améliorer avec le retour d'expérience. Il s'adresse aux 40 000 installations clas-sées soumises à autorisation en France qui doivent fournir une étude de danger », conclut Christophe Duval.
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