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Accueil > Actualités > Pollutions > Bruitparif chiffre l'impact sanitaire du bruit
POLLUTIONS

Bruitparif chiffre l'impact sanitaire du bruit

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Un peu plus de sept mois. C'est, à cause du bruit des transports routiers, ferro­viaires et aériens, la période de vie en bonne santé sta tis­ti quement perdue par une personne résidant toute sa vie dans l'agglomération parisienne, selon une étude réalisée par Bruitparif et l'Observatoire régional de santé Île-de-France dont Environnement Magazine vous dévoile les résultats en avant-première. « Au total, 75 000 années de vie en bonne santé sont perdues chaque année dans l'agglomération, dont 44 000 à cause de troubles du sommeil, 30 000 de la gêne et le reste du fait d'infarctus ou d'acouphènes. Soulignons en outre que le bruit routier est responsable de 84 % des impacts, même si la méthode a tendance à minimiser ceux du bruit aérien », précise Fanny Mietlicki, la directrice de Bruitparif. Les auteurs ont mis en œuvre pour la première fois à cette échelle une méthode de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'appuyant sur le calcul des Daly (« Disability Adjusted Life Years » ou « années de vie en bonne santé perdues »). La quantification s'effectue notamment grâce aux don­nées sur l'exposition au bruit de la population fournies par les cartes stratégiques du bruit (CSB), enfin consoli­dées pour l'agglomération parisienne (au sens Insee, couvrant une grande partie de l'Île-de-France). Ce tra­vail permet de rappeler l'impact réel des nuisances sonores sur la santé publique. « Les maires ont désormais conscience des conséquences sanitaires de la pollution de l'air. Pas forcément de celles du bruit, alors que les actions locales sont particulièrement pertinentes pour cette question », remarque Fanny Mietlicki. Alors que le coût économique de l'inaction en matière de qualité de l'air vient d'être dévoilé (lire p. 18), l'étude s'essaie à une telle quantification en s'ap­puyant sur la méthode du « consentement à payer ». Résultat : une facture de 3,8 milliards d'euros pour l'agglomération parisienne. Une première estimation qui pourra être complé tée en 2016 par une étude du Conseil national du bruit sur les aspects économiques liés à la non-qualité des environ­nements sonores.
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