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Accueil > Actualités > Pollutions > Perturbateurs endocriniens : vers une définition proche de l’OMS
POLLUTIONS

Perturbateurs endocriniens : vers une définition proche de l’OMS

PUBLIÉ LE 3 MARS 2016
LA RÉDACTION
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Poussée par sa condamnation pour inaction par la Cour de justice de l’Union européenne, en décembre dernier, la Commission européenne va bientôt trancher sur la question des perturbateurs endocriniens. « La Commission publiera avant l’été ses éléments pour une définition des perturbateurs endocriniens », assure Vynetis Andriukaitis, le commissaire européen de la Santé et de la sécurité alimentaire, venu à Paris rencontrer Ségolène Royal en amont de la réunion du conseil européen des ministres de l’Environnement, qui doit se tenir demain à Bruxelles.   Parmi les différentes options envisagées, il semble que la Commission s’oriente vers celle de l’OMS – et défendue par la France – qui établit trois catégories de perturbateurs endocriniens, en fonction du degré de certitude (avéré, probable, possible), comme les agents cancérogènes. La définition soutenue par l’industrie, qui repose sur un critère de « puissance », qui ne tient pas compte des effets à faible dose spécifique aux perturbateurs endocriniens, ne serait donc pas retenue.   Concernant le BPA, interdit en France dans les biberons et les tickets à impression thermique, Vynetis Andriukaitis a assuré que la France ne serait pas poursuivie.    Les produits phytosanitaires sont également au menu des travaux de la Commission. Des experts européens doivent se réunir la semaine prochaine pour décider du renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du glyphosate pour quinze ans. « Nous travaillons à une liste de co-formulants interdits, comme la tallowamine », indique le commissaire européen à la Santé. D’après les associations Foodwatch, la Ligue contre le cancer et Générations futures, la Commission européenne proposerait le renouvellement de l’AMM du glyphosate.   Finalement, la procédure même d’évaluation des produits chimiques pose question. « Il y a un problème, nous y réfléchissons. Notamment sur les données des industriels, fermées au public en Europe, alors qu’il y a plus d’ouverture et de transparence aux États-Unis », reconnaît Vynetis Andriukaitis. Albane Canto
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