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RECYCLAGE

Aura surfe sur la prévention des déchets

PUBLIÉ LE 1er FÉVRIER 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Avec un objectif de 10 % de réduction des déchets ménagers et assimilés (DMA) entre 2010 et 2020 fixé aux collectivités exerçant la compétence déchets, le décret du 10 juin 2015 préconise la mise en place des programmes locaux de prévention des DMA qui devraient prendre le relais des partenariats public-privé (PPP), tout autant que les projets « Zéro déchet, zéro gaspillage » du ministère (treize territoires en Aura), ainsi que les nouveaux contrats d'objectif déchets et économie circulaire (Codec) de l'Ademe. « C'est une nouvelle étape après la mise en place des collectes sélectives », selon Nathalie Huck-Fre-lier, directrice régionale Auvergne de l'Ademe, qui expliquait le 15 décembre, à la centaine de collectivités présentes, la façon de s'appuyer sur le bilan des PPP. « Il faut faire en sorte que le consommateur se réapproprie ses déchets. Le tri, c'est bien, mais diminuer les emballages, c'est encore mieux. Le geste de tri peut ainsi s'enrichir d'une réflexion du consommateur sur sa production de déchets, au moment de l'achat.» Il serait bon qu'il ne soit pas le seul à devoir s'interroger sur le gaspillage des ressources que constitue le suremballage. Alors que l'objectif intermédiaire affiché est de réduire de 7 % la production de DMA en cinq ans, Rhône-Alpes a déjà atteint cette performance. Seize collectivités et trois conseils départementaux, représentant 48 % de la population, y ont déjà mis en place des programmes locaux de prévention (PLP). Parmi les actions présentées lors du colloque, le compostage, sous forme de composteurs individuels remis aux particuliers ou de composteurs partagés en pied d'immeuble ou dans les quartiers, avec notamment l'originale mise en place de 700 lombricomposteurs en habitat vertical : 11 000 t de déchets ont ainsi été évitées. Les recycleries se sont éga lement développées, permettant de collecter des biens inutilisés et encore en état, ou nécessitant de menues réparations. Ainsi, 2 230 t ont été réemployées. Le gaspillage alimentaire a fait l'objet d'actions dans 94 établissements (scolaires et sociaux), et des couches jetables ont été expérimentées dans 13 crèches. Un atout financier Pour nombre d'acteurs, la prévention des déchets est un atout financier. C'est le cas du syndicat de traitement Organom, dans l'Ain. Composteurs, stop pub, animations scolaires ou foyers témoins s'engageant dans la réduction de leurs déchets ou dans la mise en place d'une ressourcerie à Bourg-en-Bresse… Autant de moyens que le syndicat intercommunal de traitement et de valorisation des déchets ménagers a mis en œuvre dans le cadre d'un PLP pour atteindre l'objectif de réduction, soit 7,4 % de DMA en moins sur cinq ans (2009-2014). Organom couvre la moitié du territoire de l'Ain (310 000 habitants). Pour Gérard Branchy, vice-président chargé des déchets, qui présentait le bilan financier de ce programme de prévention, les répercussions financières sont de taille : « Pour un budget de près de 3 millions d'euros sur cinq ans, réduit à un million grâce aux subventions de l'Ademe et de la Région, le syndicat a pu réduire de près d'un million par an ses coûts de gestion des déchets. » Une baisse due au coût de traitement des ordures ménagères (OM) : alors que le tonnage de celles-ci baissait de 13 % en cinq ans, la collecte sélective augmentait de 8 %. Une politique de prévention qui favorise ainsi le tri. Donneries lyonnaises Dernières nées des opérations de réduction des déchets dans la métropole lyonnaise, les « donne-ries », ouvertes dans neuf des dix-huit déchèteries, le 24 novembre 2015. Pour quoi faire ? Recevoir et stocker temporairement les biens – encore en état ou à répa-rer – donnés par les particuliers, avant d'être acheminés, chaque jour, vers des sites de réemploi. Le dispositif est lancé en partenariat avec les associations de l'économie sociale et solidaire engagées dans le réemploi, la réparation et le recyclage (Espace vêtements du cœur, Tricycle, Emmaüs, Envie…). Des partenaires incontournables pour Emeline Baume, conseillère déléguée à la prévention des déchets. « Ils permettront d'évaluer le dispositif pendant deux ans avant de l'étendre à différentes déchèteries, sans se priver d'imaginer d'autres solutions comme des donneries mobiles sur les marchés ou la possibilité aux particuliers d'acheter sur place des biens d'occasion. »n
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