L'usine Blue Paper de Strasbourg a obtenu, fin 2015, l'autorisation qu'elle sollicitait d'augmenter sa capacité à 400 000 tonnes/an. Elle n'est pas dans la configuration d'atteindre rapidement ce seuil au niveau de son activité effective, mais celle-ci progresse au point que la précédente autorisation à 300 000 tonnes commençait à brider le site. L'an dernier, Blue Paper a frôlé son plafond et sa direction reconnaît que l'usine aurait pu produire davantage. Le seuil autorisé était « hérité » d'UPM Stracel, dont Blue Paper a pris la succession fin 2013, en reconvertissant le site vers les papiers pour cartons ondulés d'embal-lage, fabriqués exclusivement à base de vieux papiers collectés dans un rayon de 300 km en France et en Allemagne pour l'essentiel. Les deux actionnaires VPK (Belgique) et Klingele (Allemagne) révisent donc à la hausse les ambitions de leur filiale commune, situées à 250 000 tonnes au moment de la reprise. CR