Les matières premières résiduelles après l’incinération des déchets, telles que l’aluminium et le plomb, et le plastique recyclable restent encore trop souvent inexploités. N’ayant pas le même statut dans tous les pays, ils sont difficiles à commercialiser. Pourtant, des initiatives locales méritent d'être développées à plus grande échelle. C'est le cas d'une entreprise néerlandaise ayant mis au point une technique pour isoler les résidus d’aluminium, de plomb, de zinc, d’argent et d’or présents dans les scories.Grâce au NSSR, les déchets issus de l’incinération pourront donc être mieux valorisés. Ainsi, une entreprise britannique de traitement des déchets pourra également exporter plus facilement les cendres résiduelles de ses incinérateurs vers les Pays-Bas, où les matières premières en seront extraites en vue d'être recyclées.
La ministre de l'Environnement aux Pays-Bas, Sharon Dijksma, qui en a fait l'une de ses priorités, souhaite « donner aux pionniers de la durabilité la liberté d’innover afin de rendre notre économie plus respectueuse de l’environnement. C’est précisément l’ambition de cet accord. En redéfinissant notre notion des matières premières et en l’harmonisant avec celle de nos voisins, nous facilitons l’innovation et le commerce, au bénéfice des entreprises, mais aussi de l’environnement. Cela stimule en outre les échanges entre les pays bordant la mer du Nord. »