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RECYCLAGE

L'usine de Cléon recycle tous ses copeaux métalliques

PUBLIÉ LE 16 JUIN 2016
LA RÉDACTION
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Dans l'agglomération rouennaise, l'usine Renault de Cléon fait partie de l'économie locale depuis une cinquantaine d'années. Employant 3800 collaborateurs, le site fabrique et monte plus d'un million de moteurs et boîtes de vitesse par an pour Nissan, Mercedes et Opel. En 1996, Renault a choisi Suez pour gérer ses déchets industriels. Vingt ans plus tard, 35 agents du groupe travaillent sur site et à la clef, des investissements technologiques pour optimiser la valorisation. Depuis 2011, Renault a investi sur son usine historique de Cléon, 300 millions d'euros dont 10 % alloués à la performance environnementale. Le site s'étend sur 155 hectares dont 40 couverts et accueille 137 lignes de production. Les ateliers de fabrication et de montage évoluent avec le temps, et la stratégie de développement du constructeur : du moteur essence et diesel au nouveau moteur électrique destiné au véhicule Zoé, fabriqué depuis juin 2015. En parallèle, Suez gère les déchets de son client en adaptant sa logistique, son matériel avec toujours deux priorités exigées dans le cadre de ce partenariat : une performance environnementale toujours plus élevée d'une année sur l'autre, et une performance économique. Sans oublier qu'au sein même de l'usine, les 35 agents et les 1000 bacs de collecte intégrés dans les ateliers doivent être aussi efficaces que discrets, insiste Thierry Dormois, directeur d'activité automobile chez Suez : « en aucun cas, ils ne doivent gêner l'outil de production. Au contraire, nous sommes là pour contribuer aux performances du constructeur et en tant qu'opérateur intégré, notre avis sur l'optimisation de certains procédés est le bienvenu. »  L'usine rouennaise produit 33 000 tonnes de déchets métalliques (copeaux d'aluminium, d'acier et de fonte) et 240 m³ d'huile de coupe, ainsi que du DIB et des DEEE (composés en cuivre principalement issus des ateliers de moteurs électriques). Cette année, Suez et Renault ont resigné pour trois ans un contrat qui rapporte à Suez 4 millions d'euros par an. En 2015, Suez annonce une augmentation de 15 % valorisation de déchets et pour 2016, Renault devrait réduire sa production de déchets en mélange et dangereux de 20 %. Pour gérer au plus près les déchets industriels de Renault, l'opérateur se charge de récupérer au pied des ateliers de montage, les copeaux métalliques mélangés aux huiles de coupe. Ces flux sont dirigés dans des chariots vers la centrifugeuse-essoreuse pour séparer les copeaux et l'huile. Cette dernière peut être réinjectée dans le procédé industriel à hauteur de 210 m³ par an, soit une économie pour Renault de 500 000 euros. Les copeaux d'acier et d'aluminium sont préparés pour être revendus aux aciérie et fonderies et les copeaux de fonte sont recyclés en boucle courte dans la fonderie de l'usine. La seconde activité de Suez porte sur la déshydratation des boues de Step. En 2009, Suez a investi dans un nouveau procédé de filtre rotatif sous vide pour sécher efficacement ces boues en vue de leur valorisation en cimenterie. Ce dispositif s'inspire d'une opération de séchage sur cylindre en œnologie et ne nécessite pas une forte consommation d'énergie. Il utilise une réaction chimique, en l'occurrence de la perlite associée aux boues pour obtenir une pâte liquide et homogène, puis un raclage des boues séchées sur cylindre. Ce système permet de réduire les 2160 tonnes de boues générées par an à 500 tonnes de boues séchées valorisables. Entre 2014 et 2015, le site Renault de Cléon a augmenté sa production de 15 %, et la part de matière recyclée de 2,5 %. Cette année, le contrat de performance du Suez affiche un objectif de +3 %. La valorisation énergétique des déchets dangereux a crû de 5 % et le gisement des déchets dangereux par équipement produit a diminué de 15 %.
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