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Accueil > Actualités > Recyclage > Tout savoir sur le réemploi des pièces automobiles d'occasion
RECYCLAGE

Tout savoir sur le réemploi des pièces automobiles d'occasion

PUBLIÉ LE 2 NOVEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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1. Pourquoi promouvoir la pièce de réemploi ?Au terme du décret 2016-703 du 30 mai 2016 applicable au 1er janvier 2017, « le professionnel qui commercialise des prestations d’entretien ou de réparation de voitures particulières ou de camionnettes permet au consommateur d’opter pour l’utilisation de pièces de rechange issues de l’économie circulaire à la place de pièces neuves ». Pour le ministère de l’Environnement, favoriser de la sorte l’économie circulaire vise avant tout à « économiser des ressources non renouvelables, de l’énergie et de la matière première en réemployant des équipements devenus sans usage mais encore fonctionnels ». Selon le constructeur automobile Renault, réutiliser un organe d’occasion permet d’économiser 80 % d’énergie et 80 % d’eau et de produits chimiques.Voilà d’ailleurs quinze ans déjà que l’essor de la filière de recyclage des véhicules hors d’usage (VHU) est soutenu par les constructeurs eux-mêmes sous l’impulsion de la directive européenne 2000/53/CE qui leur impose de concevoir leurs véhicules de sorte à en faciliter la déconstruction. En clair, tout doit être fait pour faciliter le démontage des pièces. Non seulement pour gagner du temps mais aussi pour mieux séparer les matériaux et faciliter leur recyclage. Depuis 2015, l’Europe exige que 95 % au moins de la masse d’un véhicule soit réemployée ou recyclée.2. Quels sont les autres avantages ?Autre vertu du dispositif, les pièces de réemploi sont produites en France, avec une main d’œuvre locale, dans l’un des 1 700 centres français de traitement des véhicules hors d’usage agréés par les pouvoirs publics comme répondant aux normes exigibles pour les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et régulièrement certifiés par des organismes de contrôle. Car la filière VHU est la seule autorisée à la dépollution du 1,1 million de véhicules qui deviennent chaque année en France hors d’usage. Ces VHU sont des déchets dangereux à traiter car ils contiennent des éléments extrêmement polluants comme les huiles, le filtre à huile, les liquides de frein et de refroidissement, la batterie au plomb, les fluides de climatisation, les pneus…3. A-t-on estimé les économies ?50 à 75 % d’économie par rapport au prix d’une pièce neuve ! Voilà ce que promettent aux consommateurs les centres VHU producteurs de pièces de réemploi. Par ces temps de disette, l’argument fait souvent mouche. Ainsi, en 2014, Caréco, 1erréseau de pièces automobiles d’occasion, faisait réaliser une enquête d’opinion par l’institut de sondage BVA qui révélait que deux tiers des Français étaient prêts à faire réparer leur véhicule avec des pièces recyclées. Sans surprise, c’était parmi les automobilistes les plus jeunes et les moins fortunés que l’on comptait le plus d’adeptes de la pièce d’occasion.Et les assureurs ne sont pas en reste pour voir dans les pièces issues de l’économie circulaire une importante source d’économie sur le coût des réparations. Certains songent d’ailleurs à proposer à leurs assurés qui accepteraient l’utilisation de pièces de réemploi des réductions de la prime d’assurance annuelle. Quand on sait que l’âge moyen des 35 millions de véhicules en circulation en France est de 9,1 ans, ne pas réparer systématiquement avec des pièces neuves devient une question de bon sens écologique et économique.4. Quelle est la fiabilité des pièces d'occasion ?La loi officialise donc et encourage une pratique que les automobilistes français sont de plus en plus nombreux à adopter par souci d’économie. Le réseau Caréco se félicite qu’à travers cette loi son métier soit valorisé. C’est le signe que les pouvoirs publics font confiance aux recycleurs sérieux pour produire des pièces de réemploi de qualité. Nous sommes passés du monde de la casse automobile à celui de producteurs de pièces de réemploi à l’origine et à la qualité garanties.Encore faut-il que le consommateur soit assuré que les pièces d’occasion que lui proposera son mécanicien ou son carrossier lui garantiront un usage durable et sûr. D’ailleurs, le professionnel pourra renoncer à la pièce de réemploi s’il estime que telle pièce issue de l’économie circulaire est susceptible de présenter un risque important pour l’environnement, la santé publique ou la sécurité routière.Philippe Renaud, directeur général de Caréco
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