La Maison du zéro déchet a ouvert ses portes le 1er juillet dans le 18e arrondissement de Paris, au pied de la butte Montmartre. Un lieu de 180 m² entièrement consacré à la démarche zéro déchet, c’est une première en France et peut-être dans le monde.

« C’est un lieu de ressources et de rencontres pour tous les acteurs de ce mouvement. C’est aussi une vitrine que nous leur offrons pour diffuser encore davantage les initiatives et la démarche « zero waste », explique Flore Berlingen, directrice de Zero Waste France (ex-Cniid, Centre national d’information indépendante sur les déchets).

Le lieu propose trois espaces. D’abord une boutique proposant une sélection de produits facilitant le passage au zéro déchet ainsi qu’un point consigne, une librairie et un coin café. Ensuite, un espace atelier-formation destiné aux professionnels comme aux particuliers. Et, enfin, les bureaux de l’association. « Nous organisons différentes animations grand public, conférences, ateliers pratiques… Ce nouveau lieu nous permet en outre de multiplier le nombre de formations que nous proposons aux professionnels, entreprises comme collectivités. Celles-ci peuvent porter sur la démarche « zero waste » de manière générale ou, plus spécifiquement, sur l’organisation d’un événement zéro déchet par exemple.

L’association Maison du zéro déchet a été spécialement créée pour porter le projet. Présidée pour le moment par Flore Berlingen, elle rassemble Zero Waste France, Zero Waste Paris, le collectif OuiShare et d’autres partenaires individuels ou associatifs comme Surfrider foundation.  
L’association a décidé, en tous cas dans un premier temps, de fonctionner sans subvention. Les formations à destination des professionnels sont payantes et les ateliers grand public disponibles avec participation. « Gestion du projet, travaux, etc., l’investissement initial s’élève à 150 000 euros. Nous avons été bien aidés par exactement 838 contributeurs qui, via une campagne de financement participatif, nous ont apporté 31 000 euros », précise Flore Berlingen.

Si la Maison du zéro déchet rencontre le succès espéré, ses membres se disent prêts à accompagner ceux qui voudraient reproduire l’initiative dans une autre ville.