Témoin de l’amélioration constante de la prise en charge de la fin de vie des produits de soins, la collecte des déchets de soins perforants (aiguilles, seringues, etc.) a augmenté de 4 % en 2017 par rapport à 2016. Une tendance encourageante, selon l’éco-organisme Dastri.
L’année 2017 a marqué une « nouvelle étape dans le déploiement de la filière ». Ré-agréé fin 2016 pour une période de six ans, l’éco-organisme Dastri, chargé de la collecte et du traitement des déchets de soins perforants des patients en auto-traitement et des utilisateurs d’autotests de diagnostic de maladies infectieuses transmissibles, a annoncé un taux de collecte en hausse de 4 % l’année dernière (comparativement à 2016), atteignant ainsi, en moyenne nationale, 81 % du gisement estimé.
Ces chiffres tendent à confirmer le dynamisme de la prise en charge de la fin de vie des produits de soins relevant du périmètre de responsabilité de Dastri (aiguilles, seringues, cathéters, auto-piqueurs, etc.). Autre preuve encourageante : le réseau de l’éco-organisme a gagné 1.255 nouveaux points de collecte en 2017 par rapport à 2016, passant ainsi à 17.081 points de collecte – dont 15.879 pharmacies (soit 73 % du réseau officinal de métropole et d’outre-mer).
Une « démarche de réflexion prospective » pour « penser le futur des filières REP Santé à l’horizon 2030 »
Le niveau de commandes des boîtes à aiguilles (les boîtes jaunes à couvercle vert) par les pharmacies a lui aussi augmenté en 2017 par rapport à 2016 : +12,6 %. Au total, ce sont pas moins de 2,415 millions de boîtes qui ont été commandés à l’éco-organisme l’année dernière. « Ce niveau de commandes est le plus élevé depuis la création de la filière, en 2013. Il reflète l’ancrage du dispositif et son appropriation progressive par les patients », commente Dastri. En moins de cinq ans, près de 10 millions de boîtes à aiguilles ont été distribués par l’éco-organisme.
« Nos résultats pour 2017 démontrent que la Responsabilité élargie du producteur (REP) signifie en fait, et avant tout, Responsabilité élargie partagée, entre les patients, les pharmaciens, les pouvoirs publics et les producteurs », souligne Laurence Bouret, déléguée générale de Dastri. Et de conclure : « La fin de vie des produits de soins à domicile est un sujet dont l’ampleur et la complexité vont croître dans les prochaines années. C’est la raison pour laquelle l’éco-organisme a engagé en 2017 une démarche de réflexion prospective, avec l’ambition de contribuer à penser le futur des filières REP Santé à l’horizon 2030. »