Les quantités d’huiles usagées en France s’établissent à environ 260.000 tonnes par an, estime le ministère de la Transition écologique. Pour assurer leur collecte, Cyclevia entre en scène et répond à l’impératif de régime de REP introduit par la loi AGEC, applicable depuis le 1er janvier 2022 aux huiles minérales ou synthétiques, lubrifiantes ou industrielles. Cet éco-organisme se donne pour objectif d’en collecter progressivement 50 % en 2023, puis 53 % en 2025 et 55 % en 2027 pour les six ans de l’agrément (2022 à 2027)
Société à but non lucratif issue de trois grandes organisations professionnelles (CSNIL, CPL et UFIP), Cyclevia regroupe désormais 22 entreprises qui représentent près de 80 % du marché des lubrifiants français. Pour atteindre ses ambitions de collecte, l’organisme s’attachera dans un premier temps à améliorer la traçabilité de la collecte des huiles claires échappant à la comptabilisation ainsi qu’à la promotion d’une collecte séparée des huiles noires et huiles claires.
Cyclevia mise également sur le levier financier, autrement dit il contribue à la prise en charge des coûts de collecte et de recyclage des huiles usagées auprès des petits détenteurs qui ne seraient pas pris en charge par les collecteurs agrées. De plus, il finance intégralement les opérations de collecte et de transport des huiles usagées des points d’apport volontaire ce qui permet ainsi de décharger les collectivités d’un poids financier.
Les collectivités peuvent ainsi s’enregistrer auprès de l’éco-organisme afin de bénéficier du ramassage gratuit, en métropole comme en Outre-mer, de façon rétroactive à compter du 1er janvier 2022. Celles-ci doivent faire appel à un collecteur-regroupeur référencé auprès de l’éco-organisme.
Direction la déchetterie
Dans ce cadre, Cyclevia participera au financement des actions de communication locale qui sont menées auprès des habitants de chaque territoire. L’éco-organisme met à disposition des outils « clé en main » pour accompagner les collectivités dans leur communication avec l’ambition d’inciter les particuliers « à se défaire de leurs huiles usagées en déchetterie, de les informer de la dangerosité de ces déchets, des risques pour la santé et l’environnement, ou encore des bonnes pratiques à observer en matière de collecte ».
