C’est avec succès que Fairmat a réalisé un tour de table de 34 millions d’euros, en série A, co-dirigé par Temasek et CNP, avec la participation du groupe Pictet, Singular, The Friedkin Group International, des business angels comme le PDG de Danone, Antoine de Saint-Affrique, et d’autres PDG et fondateurs de startups technologiques. Grâce à cet important financement, la deeptech française vise à se positionner en tant qu’acteur clé de l’économie circulaire, en augmentant la performance du recyclage des matériaux avancés via des technologies robotiques.
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Une solution qui trouve de l’écho. Depuis sa création, la société a contribué à la sécurisation de plus de 35 % des déchets en fibres de carbone issus de la production industrielle en Europe. Elle a également officialisé des signatures commerciales pour ses produits, et a inauguré sa première usine de production dotée de technologie robotique.
Développement à l’international
Avec ce nouvel investissement qui porte le financement total de Fairmat à ce jour à 44 millions d’euros, Fairmat entend accélérer le déploiement de ses capacités industrielles et renforcer son usine automatisée qui accueillera plus d’une centaine de robots dans l’objectif de recycler jusqu’à 3 500 tonnes de déchets par an.
L’entreprise mobilisera cet investissement afin d’élargir son réseau à l’international. Première étape, les États-Unis en 2023, puis l’Espagne, et l’Allemagne. Pour soutenir son développement, Fairmat fera grandir également son équipe de 80 à 400 personnes d’ici 2025, avec des profils spécialisés en robotique et en data science. Dans son plan d’expansion, Fairmat mise également sur la pénétration de nouveaux marchés pour la vente des matériaux recyclés.