Les précédentes éditions du Concours « Villes et villages étoilés » ont d'ores et déjà labellisé 389 communes. Autant d'élus sensibilisés par les problèmes d'économies d'énergie, mais aussi par celles plus prosaïquement financières. « Les élus nous disent s'appuyer sur le concours afin de connaître les questions utiles pour progresser et faire de très fortes économies », explique-t-on à l'ANPCEN.
Une à cinq étoiles récompensent les progrès d'une démarche volontaire de progrès et d'une approche globale de l'éclairage extérieur, par les communes participantes. « Elles peuvent ensuite afficher cette distinction sur des panneaux à poser aux entrées de ville et nous leur adressons également un diplôme personnalisé remis devant les habitants, avec un courrier entièrement individualisé indiquant des axes de progrès possibles. » Cette année, l'association leur offre en plus la possibilité de réaliser le diagnostic environnemental d'une rue de leur choix.
Les communes qui font partie des 212 projets de « Territoire à énergie positive » (TEPOS) reconnus par le Gouvernement, seront sollicitées sur la gestion de leur éclairage extérieur en les incitant à privilégier en même temps que les résultats énergétiques, une sobriété lumineuse, des niveaux d'éclairement adaptés, une prise en compte des impacts sur la biodiversité avec la réduction de la durée d'éclairement en milieu de nuit. « Parmi elles, explique ANPCEN, des communes se préoccupent déjà de la protection de leur environnement nocturne. Pas toutes. Aussi leur volonté de s'engager à devenir un territoire à énergie positive, est-il un levier supplémentaire pour inciter à prendre en compte les impacts pluriels de leur éclairage. »