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TERRITOIRES

Les énergies fossiles reçoivent 200 milliards de subventions

PUBLIÉ LE 22 SEPTEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Un soutien « considérable », dénonce l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport publié le 21 septembre. Son inventaire porte sur 40 pays. Il récence 800 programmes de dépenses et allègements fiscaux bénéficiant directement aux combustibles fossiles. Ces aides atteignent un total de 160 à 200 milliards de dollar par an. « C'est fou ! », s'étrangle Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE (en photo). « D'un côté, on essaie de réduire les émissions de gaz à effet de serre. De l'autre, on subventionne massivement les énergies fossiles ! » Dans le cas de la France, les mesures identifiées sont par exemple des aides à la cogénération, à l'utilisation du diesel, au secteur agricoles, aux raffineries... Bonne nouvelle : la tendance mondiale est à la baisse. Après des pics en 2008 et en 2011-2012, le montant global des aides diminue, selon l'OCDE. « Des pays comme le Mexique et l'Inde sont en grande partie responsable de cette baisse », précise Jehan Sauvage, analyste à l'OCDE. « Mais la mauvaise nouvelle, c'est que la réduction globale n'est pas suffisante. » Dans le détail, ce rapport concerne les 34 pays de l'OCDE et 6 grandes économies émergentes (Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Russie et Afrique du Sud). Ces 40 pays représentent 80 % de la consommation mondiale d'énergie. Le rapport ne tient donc pas compte des pays du Moyen-Orient, ni d'Afrique du Nord, par exemple. De même, l'OCDE n'a comptabilisé que les mesures fiscales domestiques. C'est-à-dire appliquées par un pays sur son territoire. Il s'agit de mesures qui réduisent les prix des énergies fossiles pour des consommateurs ou les coûts d'exploration et d'exploitation pour les compagnies pétrolières et gazières. Les mesures de soutien transnationales, comme les crédits à l'export de charbon, ne sont donc pas comptées. Cette méthodologie explique le grand écart entre le résultat de l'OCDE (200 milliards de dollars par an) et d'autres institutions. L'AIE comptabilise ainsi pour plusieurs milliers de milliards de dollars d'aide aux énergies fossiles dans le monde. Mais sans forcément s'intéresser aux mêmes pays, ni utiliser la même méthode de calcul. L'OCDE assume sa méthodologie. « Nous avons sélectionné des mesures très concrètes, facilement identifiables dans les budgets nationaux et donc supprimables. Certaines aident datent des années 1970 ! Depuis, le contexte a changé. La disette budgétaire des pays développés et le changement climatique justifient que l'on se ré-interroge sur le bien-fondé de ces mesures », insiste Angel Gurria. Pour le secrétaire général de l'OCDE, peu importe si d'autres calculs atteignent des montants supérieurs : « Commençons déjà par revenir sur les 200 milliards de subventions que nous avons listés. Cela représente deux fois la somme que les Nations-Unies cherchent dans le cadre des négociations internationels pour lutter contre le changement climatique. »TBDécouvrez les données pays par pays de l'OCDE
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