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TERRITOIRES

Appel des 30 : la Vallée de la chimie en quête d'éco-entreprises

PUBLIÉ LE 31 AOÛT 2016
LA RÉDACTION
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L'objectif de cette nouvelle édition de l'Appel des 30 est le même que celui de 2014 : offrir un avenir durable à la Vallée de la chimie. Tout comme le précédent appel à projets, le Grand Lyon veut réorienter l'activité de la zone en encourageant l'implantation d'entreprises travaillant sur les secteurs de la chimie verte, de l'environnement et des énergies renouvelables. Mais l'édition 2016 se caractérise par quelques nouveautés. Place au paysager productifLa première vise à mettre à disposition les toitures et parkings d'entreprises implantées de longue date. « Nous proposons une surface de 90 000 m² pour des projets photovoltaïques sur les toitures et parkings d'entreprises existantes volontaires comme Kem One, Total ou Arkema », explique Frédéric Laroche, le directeur de la mission Vallée de la chimie au Grand Lyon. La deuxième vise à occuper du foncier « inutilisable » car soumis à une interdiction d'y faire travailler des salariés. « Nous avons choisi d'affecter 30 ha à ce que nous appelons le paysager productif. Nous avons pensé à la production de biomasse énergie, de plantations dépolluantes voire de productions végétales à destination de la chimie biosourcée », précise Frédéric Laroche. Si le précédent appel à projets avait récompensé 16 lauréats, 12 entreprises et 4 opérateurs immobiliers, l'objectif ne se chiffre pas en nombre de projets mais en créations d'emplois sur la surface offerte. « Nous avons prévu en tout trois appels à projets sur la période 2014-2020 avec le souhait de créer environ 300 nouveaux emplois sur 60 hectares », rappelle le directeur.La contrainte de la dépollutionCette deuxième édition a bénéficié des leçons de la précédente. Si le dispositif de l'appel à projets avec accompagnement des lauréats dans le montage de leurs projets est validée et reconduit, la trentaine de partenaires publics et privés qui portent l'Appel des 30 depuis deux ans ne cachent pas les difficultés rencontrées. En premier lieu, pas facile de trouver des projets industriels innovants dans les secteurs de la chimie verte, de l'environnement et des énergies renouvelables. La localisation elle-même est un frein. « L'état des sols et la dépollution qu'il implique est un obstacle majeur », reconnaît Frédéric Laroche. En revanche, l'approbation imminente du PPRT va donner de la visibilité aux industriels intéressés. Reste que les délais d'implantation sont longs, malgré le dispositif d'accompagnement en ingénierie technique, réglementaire et financière mis en place. Deux projets mûrsEn effet, sur les 16 lauréats de 2014, seuls deux projets industriels sont très avancés. Le premier porté par Serpol prévoit l'implantation d'une plateforme de traitement des sols pollués par phytoremédiation sur 3 ha. Le second porté par Jontrans est un site de transport logistique de produits chimiques. Un troisième de production végétale pour la chimie biosourcée de FUL attend la mise en route d'un pilote sur le campus de la Doua courant septembre. Concrètement, sur les 60 ha disponibles, un tiers est effectivement en reconquête concrète. Un autre tiers est toujours en tractations, entre propriétaires et opérateurs immobiliers, sur la déconstruction et la dépollution. Le dernier tiers sera mis à disposition des lauréats de l'appel à projets 2016. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 30 octobre prochain.Dominique Bomstein
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