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TERRITOIRES

Bâtiment : WWF passe aux travaux pratiques

PUBLIÉ LE 7 JUIN 2017
LA RÉDACTION
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C’est cet été que les salariés de WWF France vont prendre possession de leur nouveau siège social. Un véritable événement pour l’ONG et sa petite centaine de collaborateurs. Premier changement : quitter le calme du bois de Boulogne pour Le Pré-Saint-Gervais, une commune de la petite couronne parisienne. Deuxième changement : investir un bâtiment industriel entièrement réhabilité. Et enfin, devenir pour la première fois propriétaire. « Nous cherchions des locaux plus grands car WWF France se développe. Pour réduire nos impacts environnementaux, nous voulions une localisation proche du métro et un bâtiment à réhabiliter, non une construction neuve. Et compte tenu de nos moyens, nous ne pouvions pas être dans Paris », détaille Pascal Canfin, le directeur général de WWF France. Mais une fois trouvé le lieu idéal, une ancienne usine de fabrication de mobylettes, WWF a fixé des exigences environnementales pour sa réhabilitation. « Nous visons deux labels, un label HQE excellent, le plus haut en réhabilitation, et un label Biodiversity. Nous avons aussi de fortes demandes, en particulier sur le réemploi des matériaux déconstruits, la mise en œuvre de bois FSC ou encore la réutilisation des eaux pluviales », ajoute-t-il.C’est l’entreprise Rabot Dutilleul Construction qui a été sélectionnée par appel d’offres pour mener le chantier. « Nous avons intégré des outils d’écoconception dès 2011 et cette démarche, déjà pratiquée sur près de 400 projets, nous a permis de répondre aux exigences de WWF », explique Rodolphe Deborre, directeur innovation et développement durable du groupe Rabot Dutilleul. Et cette capacité à coconstruire le projet s’est en particulier concrétisée en matière de réemploi. WWF avait notamment établi, avec l’agence Franck Boutté Consultants, une liste des matériaux susceptibles d’être réutilisés sur place. Rabot Dutilleul Construction a fait appel à Rotor, une association belge spécialisée, qui l’a aidé à éliminer les fausses bonnes idées. « Pour les escaliers métalliques, le réemploi était compliqué du fait de la peinture plombée qui les recouvrait alors que le métal se valorise très bien par ailleurs. En revanche, les radiateurs en fonte seront requalifiés pour le même usage au sein du projet, certaines menuiseries existantes pourront servir de cloisons dans les espaces de réunion et les grilles d’ascenseurs de séparation dans le garage à vélo », envisage Guy Turner, chargé étude développement durable et innovation de Rabot Dutilleul Construction. Les réutilisations pour l’aménagement intérieur ont fait l’objet d’ateliers avec les salariés. Car leur implication a été prévue dès l’origine par l’ONG. « Dès la phase de recherche du bâtiment, nous avons créé un groupe projet de huit à dix personnes qui est consulté en permanence et qui fait le lien entre direction et salariés. Il a notamment contribué à établir la cartographie des modes de déplacements des salariés pour bien dimensionner notre parking à vélos interne », déclare le directeur général.L’entreprise de construction reconnaît que le chantier n’a pas été facile mais que le dialogue avec ce client exigeant a fait évoluer son savoir-faire. « WWF est un client emblématique. Cela fait du bien aux équipes d’être stimulée par des interlocuteurs qui savent de quoi ils parlent », admet Rodolphe Deborre. Enfin, l’ONG veut également être exemplaire dans son intégration au territoire dont elle devient un des tout premiers employeurs. « Nous avons recruté un office manager qui va piloter le déménagement et veiller aux comportements des usagers du bâtiment pour qu’il soit HQE dans la durée. Il fera aussi l’interface avec nos prestataires, gérera l’espace de coworking ouvert aux personnes extérieures, accueillera les écoles voisines et pilotera le lieu d’exposition », conclut Pascal Canfin. Dominique Bomstein 
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