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TERRITOIRES

Reconversion urbaine : Bouygues mise sur la valorisation

PUBLIÉ LE 5 JUILLET 2017
LA RÉDACTION
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Reconversion urbaine : Bouygues mise sur la valorisation
C’est une première en France pour un projet d’une telle ampleur.

Bouygues Immobilier doit achever cet été la déconstruction sélective de plusieurs bâtiments, représentant 27 00 m² de surface de plancher, à Bagneux (Hauts-de-Seine). L’objectif étant d’y ériger, entre 2018 et 2019, un programme mixte de 23 000 m² associant des bureaux, des logements sociaux et en accession, une résidence étudiante et des jardins partagés. « Nous allons atteindre un taux de valorisation de 90% », assure Guillaume Jamet, responsable Développement durable du promoteur. Aluminium, plastiques, verre, métaux, DEEE, etc., après un diagnostic poussé, la filiale du groupe Bouygues a, assistée du spécialiste ACI, contractualisé avec des industriels, des éco-organismes, des collecteurs et plusieurs structures locales pour anticiper les objectifs de la directive Déchets du 19 novembre 2008.

« Pour le verre et le plâtre, nous avons conçu des cahiers des charges stricts avec les filiales Placo et Glass de Saint-Gobain afin qu’ils puissent directement récupérer les matériaux. Autre exemple : l’association Horizon Sahel qui récupère pour réutilisation des éléments de second œuvre comme des paillasses en béton ou en céramique ou du mobilier de laboratoire… », illustre Guillaume Jamet. Avantages économiques et écologiques à la clé, en évitant notamment les aller-retours générés par l’activité des intermédiaires collecteurs. « La démarche n’entraîne aucun surcoût. C’est un jeu de vase communiquant. Désolidariser par exemple les montants porteurs en aluminium des portes en verre réclame davantage de main d’œuvre, mais nous vendons ensuite le verre à Saint-Gobain plutôt que de payer un collecteur », explique le responsable Développement durable. D’autant qu’avec des temps de préparation réduits ou des filières mieux structurées, les coûts devraient se lisser au fil des projets…

Reste cependant le caractère très ponctuel de chaque opération nécessitant chaque fois de mener un diagnostic poussé et d’aller à la rencontre et de convaincre des partenaires géographiquement proches. « Il faut également disposer de suffisamment de place sur site pour le tri et connaître l’état de l’art et la réglementation pour chaque matériau », ajoute Guillaume Jamet.
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