Ce lundi 3 juin, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, Emmannuelle Wargon, a signé le Contrat de transition écologique du Pays de Grasse. Il s’agit du premier CTE orienté sur la biodiversité.

Inscrit dans le plan biodiversité gouvernemental, le contrat de transition écologique (CTE) signé ce lundi 3 juin avec le Pays de Grasse (Alpes-Maritimes) est « structuré sur la thématique de la biodiversité », souligne le ministère de la transition écologique et solidaire dans un communiqué. « Il a vocation à être un démonstrateur de la mise en œuvre d’une économie territoriale de la biodiversité », est-il ajouté.

Ce contrat réunit l’Etat, la communauté d’agglomération du Pays de Grasse, le parc naturel régional des PréAlpes d’Azur, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la Caisse des Dépôts-banque des territoires, ainsi que le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema). Il comporte 20 actions représentant un montant de plus d’un million d’euros. Parmi les actions de ce CTE : la création d’une université du sauvage, pour la formation autour de la biodiversité ; la formalisation et l’expérimentation du statut de « producteur de nature afin de reconnaître que les agriculteurs, les forestiers et plus généralement tous les propriétaires d’espaces non artificialisés sont source de multiples services écologiques », est-il expliqué ; la réimplantation sur le territoires de cultures ancestrales des plantes à parfum ; ou encore un travail sur le maintien et le développement des activités pastorales.

Résultats de l’appel à candidatures le 9 juillet

« Les contrats de transition écologique seront pleinement déployés à partir du 9 juillet 2019, après 18 mois d’expérimentation », rappelle le ministère. Un appel à candidatures a été lancé le 2 avril à l’attention de tous les territoires. Les lauréats seront annoncés le 9 juillet.