Stéphane Blanc, directeur de l’Institut écologie et environnement. Crédits : DR
Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, a nommé Stéphane Blanc, directeur de l’Institut écologie et environnement, à compter du 1er mars 2021.
L’Institut écologie et environnement du CNRS sera présidé par Stéphane Blanc qui succède, à compter du 1er mars 2021, à Stéphanie Thiébault, appelée à d’autres fonctions. Directeur de recherche au CNRS, Stéphane Blanc est un spécialiste en écophysiologie animale et humaine, une discipline qui étudie la plasticité physiologique, comportementale et morphologique des organismes en réponse aux fluctuations de l’environnement. Il mène ses recherches à l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC) à Strasbourg, un laboratoire associant le CNRS et l’Université de Strasbourg, dont il a dirigé le département d’écologie, de physiologie et d’éthologie (2006-2012).
En parallèle de son activité au laboratoire, il occupe, à partir de 2012 et jusqu’en 2016, le poste de directeur scientifique adjoint à l’Institut écologie et environnement (Inee) du CNRS. Il a plus particulièrement pris en charge l’interdisciplinarité, les relations avec l’alliance Allenvi, et la mise en place du programme international Future Earth.
Directeur adjoint scientifique à l’Inee du CNRS depuis 2020, il suit la politique de site et le dispositif de partenariats en écologie et environnement, les sites d’études en écologie globale, et les activités de la commission interdisciplinaire 52 « Environnements sociétés » du CNRS. Il est également depuis un an responsable scientifique et technique du laboratoire d’excellence DRIIHM, un dispositif de recherche interdisciplinaire sur les interactions hommes/milieux.
Ses recherches ont donné lieu à plus d’une centaine d’articles scientifiques publiés et ont été notamment distingués par la Société française de nutrition en 2001, la Société américaine de recherche gravitationnelle et spatiale en 2013, le prix de recherche en nutrition décerné par l’Institut Danone et la Fondation pour la recherche médicale en 2018, et le prix « Sciences de la vie » en 2019 de l’Académie internationale d’astronautique.