Le fonds sera opérationnel à partir de 2022. Crédits : Pixabay
Le Pays du Mans et le pôle métropolitain du Pays de Brest se sont associés pour construire un fonds carbone local. Un outil qui permettra de financer des projets de stockage carbone et de compensation carbone à l’échelle territoriale.
Mobilités durables, préservation de la biodiversité, développement urbain sobre en carbone... Le Pays du Mans et le Pays de Brest portent des politiques et des démarches similaires leur permettant de construire un projet de coopération innovant. Ensemble, les deux territoires lancent, à partir de 2022, un fonds carbone visant à valoriser les fonds de compensation et de soutien des entreprises et de piloter les fonds publics vers des politiques publiques incitatives.
« Ces fonds permettront aux acteurs publics et privés de participer pleinement à la transition écologique de leur territoire via le financement d’actions bas-carbone concrètes », peut-on lire dans un communiqué. Cet outil permettra ainsi, la rencontre entre des projets de réduction ou de stockage carbone et des financeurs pour faire de la neutralité carbone un pilier de l’économie circulaire.
Les territoires du Pays du Mans et du pôle métropolitain du Pays de Brest seront accompagnés par la coopérative Carbone La Rochelle sur la conception et la structuration du fonds carbone. Celui-ci aura pour but de financer des projets dans différents domaines.
Des actions de stockage du carbone
Au-delà de ce nouveau fonds carbone, le Pays du Mans a inscrit l’action « fermes laitières bas carbone » dans son Contrat de Transition Écologique (CTE). Cette action de co-financement d’actions d’un plan bas-carbone d’exploitations laitières, se repose sur le dispositif régional « fermes laitières bas carbone » de la région Pays de la Loire et de l’Ademe.
Quant au pôle métropolitain du Pays de Brest, ce dernier a engagé un travail en collaboration avec l’agence d’urbanisme Brest-Bretagne Adeupa, afin de déterminer les zones de stockage de carbone telles que les haies, les zones humides ou les prairies permanentes. « Cette étude permettra de préciser les zones à enjeux en termes de préservation ou de renforcement de la capacité de stockage de carbone ».