L’année 2023 se classera au deuxième rang des années les plus chaudes derrière 2022 et devant 2020, a annoncé Météo-France le 30 novembre. Si cette année semble exceptionnelle par rapport à notre climat aujourd’hui, « elle pourrait devenir une année normale au milieu du siècle » (avec un réchauffement à + 2,7°C ) précisent dans un point presse Météo France et le gouvernement.
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La chaleur a atteint cette année des niveaux record au Sud-Ouest, au Centre-Est ainsi que près de la Méditerranée. Par exemple, 42,4 °C ont été observés à Toulouse le 23 août, et 27,4 °C au plus frais de la nuit suivante. L’automne 2023 sera quant à lui le plus chaud jamais enregistré depuis 1900.
Un automne « marqué par les extrêmes »
En revanche, la pluviométrie de l’année 2023 devrait être proche de la normale (1991-2020), avec néanmoins d’importants contrastes spatiotemporels : une alternance de périodes d’assèchement et de ré-humidification des sols de façon opposée entre le nord et le sud de la France a été observée. 65% des nappes restent sous la normale mensuelle. La sécheresse perdure sur l’arc méditerranéen, en particulier sur le Languedoc-Roussillon.
En octobre, des quantités de pluie encore jamais mesurées sur 32 jours consécutifs ont été enregistrées dans le pays : plus de 240 mm (l/m2). Ces précipitations ont occasionné d’importantes inondations, en particulier dans les Hauts-de-France.
Sans oublier les trois violentes tempêtes qui ont touché le pays en novembre (Ciaran, Domingos et Frederico). « Les 1er et 2 novembre, la tempête Ciaran a été la tempête la plus sévère sur la Bretagne depuis “ l’ouragan” de 1987 qui reste la tempête de référence sur cette région. Sur le Nord du Finistère et le littoral des Côtes-d’Armor, les valeurs de vent ont même dépassé celles de 1987 » a détaillé Météo France.