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BIODIVERSITÉ

Le changement climatique impacte les saisons polliniques

PUBLIÉ LE 17 MARS 2020
E.G
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Le changement climatique impacte les saisons polliniques
A l’occasion de la journée française de l’allergie, ce mardi 17 mars, les organismes de surveillance des pollens et des moisissures dans l’air ambiant, publient leur rapport pour l’année 2019.

L’Association des pollinariums sentinelles de France (APSF), la fédération Atmo France – qui regroupe les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air – et le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), publient ce mardi 17 mars, le rapport de surveillance des pollens et moisissures dans l’air ambiant en 2019.

A l’occasion de la journée française de l’allergie, l’APSF, Atmo France et le RNSA rappellent qu’une personne sur quatre souffre d’allergie respiratoire. Leur rapport annuel a donc pour objectif de dépister les nouveaux allergiques, confirmer un diagnostic d’allergie, mettre en place des mesures comportementales adaptées, instaurer un traitement préventif ou curatif et évaluer l’efficacité du projet thérapeutique déjà suivi par les patients.

Une saison 2019 globalement plus intense

« Le nombre de personnes atteintes par cette allergie saisonnière augmente depuis plusieurs années. Cette pathologie a un impact non négligeable sur la qualité de vie des personnes allergiques et sur les dépenses de santé », soulignent les auteurs du rapport. D’après ce dernier, 50% des sources potentielles de la gêne respiratoire sont constitués par les pollens. 10% par les moisissures.

La saison pollinique du cyprès n’a pas été plus précoce en 2019, mais elle a été plus intense, « due à des conditions météorologiques très favorables tout au long de la floraison », précise le rapport. Concernant le bouleau, après une année record en 2018, 2019 a été plus calme. Pour l’ambroisie, « à part quelques sites dans les zones d’infestation, les quantités annuelles de ce pollen sont en diminution », peut-on lire. Une tendance à confirmer sur plusieurs années cependant. Enfin, les organismes de surveillance ont remarqué une présence plus précoce des graminées, pour la flouve et le vulpin, « et une fin de saison marquée par la présence de ray-grass et fléole », est-il précisé.

L’impact avéré du changement climatique

Par ailleurs, le rapport confirme l’impact du changement climatique sur la pollinisation et les moisissures. « Le changement climatique se manifeste principalement par une élévation des températures moyennes, un allongement des périodes chaudes et une modification du régime des précipitations. Or, la pollinisation est directement liée à la température et aux précipitations, qui impacte les dates de floraison et les quantités de pollens émis », expliquent les auteurs du rapport. Un effet variable selon les espèces, mais néanmoins avéré : pour les arbres à chatons et plantes vivaces, un climat plus chaud augmente les quantités de pollen émises. C’est le cas pour le bouleau par exemple, alors que pour les graminées, une diminution est observée. « Les répercussions sur les dates de floraison sont plus complexes. Le début de la saison pollinique du bouleau a ainsi connu jusqu’aux alentours de 2002 une avance moyenne de 0,2 à 7 jours par an, après quoi la tendance s’est inversée, au point que la pollinisation démarre maintenant aussi tard, voire plus tard qu’il y a trente ans », remarquent l’APSF, Atmo France et le RNSA. Les hivers trop doux retardant probablement la végétation.

Enfin, la croissance des teneurs atmosphériques en CO2 sont « susceptibles d’aggraver la fréquence des allergies au pollen, en augmentant de 50 à plus de 200% la production de pollen de chaque fleur de certaines graminées, comme la fléole des près ou de chaque fleur d’ambroisie », explique le rapport. De plus, la quantité de particules allergènes de chaque grain est majorée, « ce qui rend le pollen plus allergisant », concluent les auteurs.

A noter que les personnes allergiques peuvent échanger aujourd’hui avec des médecins allergologues via la plateforme de tchat mise en ligne par l’association Asthme & allergies. Un échange entièrement dématérialisé dans un contexte d’épidémie de Coronavirus, où les personnes asthmatiques et allergiques pourront obtenir des conseils médicaux.
CC0 Public Domain
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