L’International Development Finance Club (IDFC), un groupe de 26 banques de développement régionales et nationales, a adopté une position commune pour engager des actions en faveur de la biodiversité.
Les 26 banques membres de l’IDFC ont annoncé leur volonté commune de développer une économie « pro-biodiversité ». Elles engagent 150 milliards de dollars par an pour la lutte contre le réchauffement climatique.
Sans donner d’objectifs chiffrés, les membres de l’IDFC affirment vouloir limiter leur impact négatif sur la biodiversité, en « mobilisant toujours plus de fonds et en intégrant la biodiversité aux principaux secteurs économiques de développement ; continuant à limiter les risques et conséquences négatives sur la biodiversité ; encourageant les actions favorables à la biodiversité au sein de leurs portefeuilles d’investissements ; évaluant mieux la valeur de la biodiversité, en mesurant les risques et conséquences de ses actions sur la nature et en comptabilisant les contributions et cobénéfices liés à la biodiversité ; explorant activement toutes les occasions de contribuer aux objectifs du futur cadre mondial pour la biodiversité pour l’après 2020. » L’IDFC indique travailler sur des méthodologies pour suivre les investissements en faveur de la biodiversité.
L’enjeu est de taille, à l’heure où des rapports récents ont pointé la responsabilité des banques dans la perte de biodiversité. Ainsi, une étude de Portfolio.earth indique que 50 banques ont investi plus de 2.600 milliards de dollars dans des activités affectant la biodiversité. Un autre rapport de l’association Climate Chance indique que si les banques régionales et nationales ont engagé plus de 190 milliards de dollars en 2019 dans des financements pour le climat, des progrès restent à faire.