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La dette menace Theolia

PUBLIÉ LE 5 MAI 2014
LA RÉDACTION
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Le sujet de la dette continue d'empoisonner Theolia. Marqué par l'échec de son rachat l'an dernier par le fonds d'infrastructures australien Macquarie, le développeur de parcs éoliens doit absolument trouver une solution de recapitalisation dans les tous prochains mois. La société, constituée par le passé à coups d'acquisitions, porte encore une dette de 508,9 millions d'euros qui, même retraitée de la trésorerie disponible, représente plus de 3,5 fois les fonds propres. Surtout, Theolia devra rembourser le 1er  janvier 2015 les obligations convertibles en actions émises en 2007. En supposant que tous les détenteurs de ces titres demandent à être remboursés, ce qui est « hautement probable » selon son propre avis, la société devrait débourser 125,8 millions d'euros. Theolia « serait, dans sa situation actuelle, dans l'impossibilité de régler cette somme dans son intégralité », reconnaît la direction. Augmentation de capital, émission d'une nouvelle dette à maturité étendue, renégociation des termes de l'emprunt convertible, cession d'actifs voire de l'ensemble du groupe… Toutes les solutions sont envisagées pour tenter de faire tomber ce mur de dettes dans les temps. « La réalisation de l'une, l'autre ou un mix de plusieurs de ces solutions avant le 31 décembre 2014 est cruciale pour la pérennité et le développement futur du groupe », prévient la direction. Si elle devait échouer, l'entreprise devrait alors se tourner probablement vers des procédures « de sauvegarde, de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire, ce qui pourrait, le cas échéant, la contraindre à cesser ses activités ». En attendant, ce boulet financier pénalise le développement opérationnel : 21 MW ont certes été construits en France en 2013, mais de nombreux projets en portefeuille ont été abandonnés. Fin 2011, Theolia disposait de 954 MW de permis en développement ou déposés. Deux ans plus tard, le montant était quasiment deux fois moindre, à 446 MW.
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