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Le démantèlement amorcé d'Alstom

PUBLIÉ LE 30 JUIN 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Alstom va donc finir dans les bras de General Electric (GE). Après deux mois de lutte épique, marquée par l'intervention politique et financière de l'État, le groupe américain l'a emporté sur le duo concurrent Siemens-Mitsubishi Heavy Industries. Le gouvernement a certes, en apparence, obtenu une structure dite « à tiroirs » avec la création de co-entreprises. Mais le projet, qui devrait être finalisé au premier semestre 2015, scelle la sortie définitive d'Alstom des métiers de l'énergie. D'un montant total de 12,35 milliards d'euros, l'accord prévoit la reprise par GE des turbines à gaz du français, ainsi que des équipements de cogénération à gaz et à vapeur à l'international, qui sont considérés comme les plus performants du marché. Ces activités, et les lucratifs services associés, représentent environ 40 % du chiffre d'affaires d'Asltom. Le groupe et l'État français garderont un œil sur la fabrication de turbines à vapeur destinées au marché français. Ainsi, les droits de veto ou de gouvernance accordés à l'État visent notamment à protéger la technologie Arabelle développée pour les réacteurs EPR d'EDF. Mais cette société commune sera bien consolidée financièrement par GE, et non par Alstom, tout comme les deux autres co-entreprises créées dans les réseaux électriques et les énergies renouvelables (hydroélectricité et éolien offshore). À chaque fois, le Français disposera de 50 % du capital, mais le contrôle opérationnel sera assuré par l'Américain. GE bénéficiera également d'options de vente accordées par Alstom lui permettant, à un horizon non précisé à ce stade, d'acheter les parts du groupe français. Enfin, le sort des éoliennes terrestres d'Alstom n'est pas tranché. Mais il est possible que ces actifs soient vendus, GE étant déjà numéro un mondial dans ce domaine. À terme, Alstom devrait donc totalement sortir du marché de l'énergie pour se concentrer sur le ferroviaire, matériel roulant et signalisation, sur lequel le groupe espère être davantage en mesure de faire valoir ses positions face à la concurrence.
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