Alors que le ministère de l'Écologie a mis en consultation, jusqu'au 22 décembre, cinq textes réglementaires sur la simplification du dispositif de surveillance de la qualité de l'air intérieur (QAI) des établissements recevant du public, la recherche sur ce sujet émergent se poursuit. Ainsi, l'Observatoire de la QAI a rendu public le 8 décembre les résultats du projet européen Officair. Il a étudié, entre 2010 et 2014, la qualité de l'air (aldéhydes, COV, ozone, PM 2,5…) et le confort de 167 immeubles de bureau dans huit pays européens. Une dizaine de paramètres influe sur ces facteurs, comme la proximité de sources de pollutions industrielles ou routières, le nombre de personnes par pièce, ou encore le niveau d'information et la réactivité des gestionnaires. « Globalement, les concentrations mesurées restent inférieures aux valeurs de références, avec quelques bémols pour le benzène, les terpènes et le tétrachloroéthylène. L'étude met en évidence une variabilité saisonnière et spatiale, notamment entre étages, importante pour définir de futures stratégies de prélèvement », résume Corinne Mandin, coordinatrice scientifique de l'OQAI, qui cherche encore des participants pour la campagne nationale Bureaux, lancée en 2013 et toujours en cours.
