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EAU

Nantes, championne du séchage solaire

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2012
LA RÉDACTION
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Grâce à un investissement de plus de 5 millions d'euros, la métropole nantaise se dote du plus grand site de séchage solaire de boues en France et sécurise sa filière de valorisation par épandage agricole. Nantes a inauguré début avril son nouveau site de séchage solaire des boues d'épuration. « Le plus grand de France ! », annonce fièrement l'agglomération qui a investi 5 millions d'euros dans ce projet financé à hauteur de 1,26 million par l'Agence de l'eau Loire-Bretagne. « Nous avons choisi d'installer ce nouveau système à Tougas. C'est la plus importante station d'épuration de l'agglomération (600 000 EH), qui réceptionne aussi les boues de la station de la petite Californie (180 000 EH) », précise Michel Blanche, directeur de l'assainissement de Nantes Métropole. Jusqu'ici, les 50 000 tonnes par an de boues produites sur ces deux stations étaient chaulées à 30 % de siccité, avant épandage agricole. Depuis le mois d'août, un cinquième du flux (9 600 tonnes) est séché jusqu'à 50 % grâce au nouveau procédé de Thermo-System. Il entraînera une économie d'environ 1,50 euro la tonne de boue traitée, grâce notamment à la diminution des rotations de transport. « Nous pourrions les sécher au-delà de cette valeur, mais cela aurait le double inconvénient d'être plus long, plus coûteux et de créer des poussières », souligne Michel Blanche. Simple et rustique, le dispositif fonctionne par retournement des boues. Il est composé d'une serre de 7 000 m 2 divisée en six compartiments ventilés, l'air étant traité par filtration sur charbon actif. Six robots, les « sangliers », scarifient les boues pour accélérer leur séchage sur le site. Sous forme de granulés, les boues séchées devraient pouvoir être proposées gratuitement à 145 agriculteurs de la région. Le plan d'épandage est actuellement soumis à enquête publique. En attendant, elles seront compostées. « Nous espérons obtenir l'arrêté de la direction départementale des territoires et de la mer cet automne », précise Michel Blanche. Sur Nantes métropole, qui possède un parc d'une dizaine de stations d'épuration, l'épandage représente actuellement la filière de valorisation majoritaire, devant le compostage. « Après étude des différents procédés de traitement (séchage thermique, compostage, co-incinération), le choix du séchage solaire s'est imposé. Il favorise les économies d'énergie, la réduction des volumes transportés, mais surtout il conforte et sécurise notre filière de valorisation par épandage. Nous allons pouvoir proposer un nouveau produit aux agriculteurs dont les terres ne nécessitent pas d'apport de chaux. Et en cas de contamination, cette solution simplifiera l'incinération des boues ou leur transport vers des centres d'enfouissement technique », expose encore le responsable de Nantes métropole. « Ce projet a pesé dans le dossier qui a permis à la ville de Nantes de se voir décerner le prix de Capitale Verte européenne, en 2013 », souligne Christian Couturier, vice-président de l'assainissement et de la qualité des eaux de Nantes Métropole. Contact Nantes métropole, michel.blanche@ nantesmetropole.fr
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