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Accueil > Actualités > Eau > Une filière en plein essor
EAU

Une filière en plein essor

PUBLIÉ LE 1er JANVIER 2013
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
« L e génie é colo gique, c'est comme le génie civil, mais au service de toutes les es pèces vi vantes », estime Patrice Valantin, gérant de Dervenn, l'une des entreprises pionnières du secteur, créée en 2002. Il s'agit alors d'étudier et d'orienter les différentes trajectoires écologiques d'un milieu en fonction des enjeux écologiques, économiques et sociologiques. Le milieu aquatique est particulièrement visé. « Dans les années 70, le cours des rivières a été modifié pour que l'eau atteigne plus vite la mer et ainsi réduire les inondations. Ce fut un échec. Aujourd'hui on cherche, au contraire, à ralentir le courant », sou ligne-t-il. Par reméandrage des cours d'eau ou installation de végétation ou de rochers dans le lit de la rivière, les techniques favorisent des crues moins rapides et des écosystèmes plus riches, luttent contre l'érosion des berges et assurent une meilleure épuration et infiltration de l'eau dans les nappes phréatiques. Malgré la crise, le secteur reste dynamique. « Une enquête menée par le ministère de l'Écologie auprès de 70 entreprises du secteur a montré que le chiffre d'affaires moyen de ces entreprises a augmenté de 10 % entre 2009 et 2011 », se félicite Alexandre Folmer, chargé de mission au sein d'Hydreos, pôle de compétitivité sur l'eau en Alsace Lorraine. Le marché a aussi été dopé par la directive-cadre sur l'eau. « La restauration des zones humides et des cours d'eau représente aujourd'hui 70 à 80 % de l'activité », estime Patrice Valantin. L'agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse va même doubler ses financements sur cet item entre le 9e et le 10e programme. « 414 millions d'euros seront alloués aux projets de restauration physique et écologique du milieu », précise Laurent Bourdin, en charge de la politique sur les milieux a qua-tiques à l'agence. La jeune filière montre plusieurs signes de structuration. L'Afnor a publié une première norme (X10 900) sur la méthodologie du génie écologique en zone humide et cours d'eau. En outre, un centre technique du génie écologique devrait prochainement être créé. Depuis début 2012, des pôles de compétitivité, cluster et réseaux d'entreprises se sont en effet rassemblés dans le but de mettre en place des sites de référence pour favoriser l'expérimentation et des formations sur le terrain. Même si elle doit encore développer des outils pour évaluer l'impact écologique des projets ou concrétiser son potentiel d'emplois, la filière a de beaux jours devant elle. Pour Patrice Valantin, « 40 % de notre économie sont basés sur le fonctionnement du vivant. Alors, si le génie écologique n'a pas d'avenir, la société n'a pas d'avenir. Mais je suis optimiste, car la nature nous rappelle à l'ordre. »
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