L’Atelier parisien de l’urbanisme a réalisé une analyse sur l’évolution des consommations d’énergie réelle avant et après travaux de 9 000 logements sociaux rénovés au titre du Plan Climat Parisien. Aucun effet rebond n’a été constaté.
L’analyse des consommations d’énergie réelles des logements avant et après travaux souligne une économie d’énergie annuelle moyenne de l’ordre de 28%, avec des écarts de baisse variables de 18% à 31% selon les opérations, note l’Atelier parisien de l’urbanisme, dans une analyse publiée début mars. Cela représente une consommation évitée de 2236 kWh par an, soit une économie annuelle de 200 à 450 € par ménage, selon le type de chauffage.
Pas d’effet rebond constaté
L’effet rebond - c’est-à-dire une hausse des consommations d’énergie consécutive à la diminution observée à la suite de la réalisation des travaux de rénovation - décrit dans plusieurs études, n’a pas été observé à Paris. « Il peut néanmoins être à l’origine de baisses modérées des consommations d’énergie observées sur certaines opérations », souligne néanmoins l’Atelier parisien de l’urbanisme sur leur site internet.
Ces résultats permettent d’identifier les priorités pour accompagner la rénovation du parc social. Parmi les leviers d’action identifiés : la mise en place d’un suivi régulier des consommations énergétiques réelles des logements, ou une meilleure documentation du risque de précarité énergétique des locataires des logements chauffés en électrique.