L’actuel directeur du Développement de l’Ecosystème Aérospatial au sein de la Direction des Affaires Corporate du groupe Airbus, Bruno Darboux succède à Yann Barbaux et devient président du pôle d’Aerospace Valley. Ce dernier supervise les actions visant à ce que l’écosystème aérospatial européen et mondial « s’engage de manière proactive et collective » dans le développement de nouvelles technologies durables et d’une aviation décarbonée.
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En parallèle, Bruno Darboux exerce d’autres responsabilités pour le compte de l’industrie aéronautique et spatiale : au sein du CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile), du programme européen SESAR (Single European Sky ATM Research), de l’IAEG, association professionnelle internationale qui établit des pratiques communes à l’industrie aérospatiale en matière d’environnement.
« La sortie de crise Covid, le défi environnemental et la nécessaire transition énergétique, sans oublier les disruptions de marchés et d’acteurs, autant d’enjeux qui nous demandent de nous réinventer. Pour maintenir notre excellence, nous devons renouveler nos compétences et les mettre au service du développement économique de nos régions », a déclaré Bruno Darboux dans un communiqué.
Une carrière au service de l’innovation et décarbonation de l’aviation
Bruno Darboux a démarré sa carrière chez Thalès en 1986 comme ingénieur pilotage / guidage, avant de passer deux ans chez Honeywell aux Etats-Unis en tant qu’ingénieur gestion du vol. Il revient en France en 1993, pour prendre les fonctions de Responsable de l’Ingénierie Systèmes chez ATR.
En 1998 il entre chez Airbus, au poste d’Ingénieur en chef Systèmes et Propulsion pour les programmes A300 et A310. Il occupera ensuite différentes fonctions au sein du groupe : Responsable du Développement du cockpit et de l’avionique du programme A400M puis Directeur de l’Ingénierie Générale des Systèmes, avant d’être nommé en 2015 Responsable des équipes Ingénierie d’Airbus pour la France.
En réponse à la crise sanitaire, il a participé à définir les besoins de la filière et à obtenir le lancement d’un important plan de soutien de l’Etat pour la Recherche et le Développement du secteur aéronautique, en impulsant un élan particulier à la décarbonation de l’aviation.