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POLITIQUES

GRDF s'adapte à la biodiversité

PUBLIÉ LE 1er OCTOBRE 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
C'est un outil simple d'apparence, mais qui a exigé quatre ans de préparation et de développement. Dénommé SIGnal (Système d'information géographique nature et a mé na-gement linéaire), il a été pensé et conçu par le service développement durable de GRDF, le centre de recherche Crigen de sa maison-mère GDF Suez et le Muséum national d'histoire naturelle. Le premier a veillé à bien l'intégrer dans la chaîne métier, le second a apporté son savoir-faire en analyse environnementale et le dernier, partenaire de l'opérateur depuis 2011, son expertise scientifique et sa connaissance des protocoles et inventaires. L'idée était de créer un outil facile à s'approprier par des équipes qui interviennent à plusieurs niveaux sur la planification (bureaux d'études), la conception (ingénierie, assistance à maîtrise d'ouvrage), puis la réalisation des travaux (prestataires) de tranchées accueillant les conduites de gaz. « Ces creusements sont peu profonds, mais nombreux. Environ 37 000 sont réalisés par an, dont moins d'un tiers hors espace urbain. Ils affectent surtout l'environnement en banalisant la flore et en créant des milieux propices à la propagation des espèces invasives », explique Frédérique Le Monnier, déléguée développement durable du gazier. C'est du moins ce qu'il ressort des inventaires sur chantiers réalisés par le Muséum. Partant de là, ce dernier a bâti une méthodologie de diagnostic aboutissant à une cartographie des risques. En quelques clics, une fois le tracé des travaux rentré, l'interface adossée à une solution logicielle de Bio Eco Forests permet, quel que soit l'endroit, de cerner au travers d'un rapport et de trois indices les effets de la future canalisation sur la biodiversité. « Ces indices concernent la flore, les impacts anthropiques, la fragmentation du paysage et le niveau de protection des espaces naturels traversés, poursuit Frédérique Le Monnier. L'outil segmente le tracé et cible où se situent les enjeux. Il liste les espaces naturels traversés (Znieff, réserves naturelles) ou situés dans un rayon d'un kilomètre, les contraintes, formalités à respecter, interlocuteurs à contacter. Les cartes produites constituent une bonne base de dialogue avec les élus et gestionnaires d'espaces, car c'est ensuite sur le terrain que sont qualifiés les impacts repérés. » Pour initier les troupes à cette nouveauté et à la logique d'évitement des impacts sur l'environnement, en priorité devant la réduction et la compensation, un plan de formation interne est mené tambour battant en cette rentrée. Avec, en vue, un premier bilan dressé dans six mois. l
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