Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Politiques > Les préenseignes dérogatoires
POLITIQUES

Les préenseignes dérogatoires

PUBLIÉ LE 1er JUILLET 2015
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
La loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 ainsi que le décret du 30 janvier 2012 relatif à la publicité extérieure, aux enseignes et aux préenseignes ont révisé le statut des préenseignes dérogatoires, en leur accordant toutefois un délai de cinq ans (soit le 13 juillet 2015) pour se conformer à la nouvelle réglementation. Pour rappel, la publicité et les préenseignes sont en principe interdites hors agglomération, où les enjeux de protection de la qualité du cadre de vie sont particulièrement forts. L'article L. 581-19 du Code de l'environnement fixe néanmoins les conditions d'implantation de certains panneaux, les préenseignes dérogatoires, hors agglomération, créant ainsi un régime dérogatoire à celui du droit commun. L'exploitant qui souhaite installer, remplacer ou modifier une préenseigne doit au préalable adresser une déclaration (cerfa n° 14799*01) au maire (ou au préfet en l'absence de règlement local de publicité). À compter du 13 juillet 2015, les préenseignes dérogatoires scellées au sol ne peuvent plus être implantées dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants. Elles ne peuvent être installées que hors agglomération. Les nouvelles prescriptions applicables aux préenseignes dérogatoires à compter du 13 juillet prochain se traduisent également par une modification des activités autorisées à être signalées, mais « ne constituent aucunement une interdiction des préenseignes dérogatoires », insiste le ministère de l'Écologie. Un arrêté du 23 mars 2015 harmonise les conditions d'implantation de ces préenseignes dérogatoires. Ces prescriptions sont applicables « en l'absence de prescriptions des gestionnaires de voirie ». La collectivité gestionnaire de la voirie peut en effet, après consultations des autres collectivités concernées, fixer les prescriptions nécessaires à cette harmonisation, publiées le cas échéant au recueil des actes administratifs ou intégrées au règlement local de publicité. I. Activités bénéficiaires Majoritairement installés en bord de route, ces dispositifs peuvent actuellement signaler des activités soit particulièrement utiles pour les personnes en déplacement ou liées à des services publics ou d'urgence, soit s'exerçant en retrait de la voie publique, soit en relation avec la fabrication ou la vente de produits du terroir par des entreprises locales. À compter du 13 juillet 2015 seront autorisées à se signaler par des préenseignes dérogatoires les activités en relation avec la fabrication ou la vente de produits du terroir, les activités culturelles ainsi que les monuments classés ou inscrits au titre des monuments historiques ouverts à la visite, ainsi qu'à titre temporaire les opérations et manifestations exceptionnelles mentionnées à l'article L. 581-20 du Code de l'environnement. À noter, les entreprises ne bénéficiant plus du dispositif des préenseignes dérogatoires (à savoir les activités particulièrement utiles pour les personnes en déplacement ou liées à des services publics ou d'urgence) peuvent néanmoins bénéficier d'une signalisation d'information locale appropriée (SIL) de type routier dans la plupart des départements. Cette signalisation relevant du Code de la route a pour objet d'assurer la signalisation des services et des équipements, tout en prenant en compte les enjeux liés à la protection du cadre de vie. II. Contenu des préenseignes dérogatoires Il s'agit avant tout d'éviter leur confusion avec les dispositifs de signalisation routière existants établis par le Code de la route. Pour ce faire, les préenseignes dérogatoires doivent notamment s'en distinguer « par leurs couleurs, leurs formes, leurs dimensions, leur contenu et leur emplacement », précise le texte. Toujours en référence à l'article R. 418-2 du Code de la route, « toute indication de localité mentionnée sur une préenseigne dérogatoire ne peut être complétée par une flèche ou par une distance kilométrique ». De même sont proscrits les « signes du type idéogrammes ou logotypes utilisés dans le cadre de la signalisation routière ». Enfin, les préenseignes dérogatoires ne doivent pas être « de nature, soit à réduire la visibilité ou l'efficacité des signaux réglementaires, soit à éblouir les usagers des voies publiques, soit à solliciter leur attention dans des conditions dangereuses pour la sécurité routière ». III. Implantation Les préenseignes dérogatoires ne peuvent pas être implantées à plus de 5 kilomètres de l'entrée de l'agglomération ou du lieu où est exercée l'activité qu'elles signalent. Cette distance est portée à 10 kilomètres pour les monuments historiques, classés ou inscrits, ouverts à la visite. Par ailleurs, hors agglomération, les préenseignes visibles des routes nationales, des chemins départementaux et des voies communales sont en principe interdites de part et d'autre de celles-ci sur une largeur de 20 mètres mesurée à partir des bords extérieurs de la chaussée. L'arrêté autorise cependant leur installation à une distance inférieure à celle de 20 mètres, « sous réserve d'être implantées en dehors du domaine public et d'être situées à cinq mètres au moins du bord de la chaussée ». IV. Format des préenseignes dérogatoires Le format imposé aux préenseignes dérogatoires est également encadré. Leur hauteur (panneau inclus) ne peut excéder 2,20 mètres au-dessus du niveau du sol. Le décret de 2012 avait d'ores et déjà précisé que leurs dimensions ne devaient « pas excéder 1 mètre en hauteur et 1,50 mètre en largeur ». « Deux préenseignes dérogatoires au maximum peuvent être juxtaposées l'une sur l'autre et verticalement alignées sur un seul et même mât », ajoute l'arrêté. Seuls les mâts monopieds sont autorisés, « leur largeur ne pouvant excéder 15 cm ». En outre, les préenseignes dérogatoires ne peuvent être réalisées autrement que par des panneaux plats de forme rectangulaire. L'arrêté insiste par ailleurs sur le maintien « en bon état de fonctionnement et d'entretien » par les exploitants de ces dispositifs. Enfin, les préenseignes dérogatoires doivent « être constituées de matériaux durables ».
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Capture et stockage de CO2 industriel : l'Etat lance un appel à projets
Capture et stockage de CO2 industriel : l'Etat lance un appel à projets
Service civique écologique : 50.000 missions attendues d'ici 2027
Service civique écologique : 50.000 missions attendues d'ici 2027
Greenwashing : la Commission européenne accuse 20 compagnies aériennes, dont Air France et Ryanair
Greenwashing : la Commission européenne accuse 20 compagnies aériennes, dont Air France et Ryanair
Rapport Woerth : une remise à plat des compétences
Rapport Woerth : une remise à plat des compétences
Tous les articles Politiques
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS