Invitée de l’émission « On va plus loin » sur la chaîne Public Sénat, Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), s’est exprimée sur la présence de Nicolas Hulot au gouvernement. Elle est également revenue sur la liberté de parole dont dispose la FNH vis-à-vis de l’action gouvernementale.
Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), était l’invitée ce 9 janvier de l’émission « On va plus loin » sur la chaîne de télévision Public Sénat. L’occasion pour l’ancienne journaliste de revenir sur la présence de Nicolas Hulot, fondateur de la FNH, dans le gouvernement d’Edouard Philippe.
« Je pense que c’est un bon ministre, a-t-elle déclaré. J’espère qu’il restera le plus longtemps possible au gouvernement car il a des chantiers très importants à mener. » Et la présidente de la FNH d’ajouter : « Il n’est pas dans un gouvernement très écolo-friendly ; lui-même l’a dit à plusieurs reprises et on a pu le constater. S’il n’est pas là, je crains que son successeur ou sa successeure ait encore moins de marge de manœuvre. »
« Il arrive que nous soyons en désaccord et nous le disons »
Audrey Pulvar est également revenue sur la liberté de parole dont dispose la Fondation vis-à-vis de l’action gouvernementale, et notamment de l’action du ministre de la Transition écologique et solidaire.
« La FNH est globalement d’accord avec lui mais il arrive que nous soyons en désaccord et nous le disons. Nous l’avons dit fortement, par exemple, au moment de l’annonce de renoncer à l’objectif d’une baisse de la part du nucléaire dans notre consommation d’électricité ou sur la question du nombre autorisé des prélèvements des loups. » Et de conclure : « Quand on est d’accord on le dit, quand on n’est pas d’accord on le dit aussi. »
Extrait de l'émission "On va plus loin" sur la chaîne Public Sénat avec Audrey Pulvar, le 9 janvier.